Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï
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Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï

Sujet: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Dim 31 Mar - 19:40
Carlo Zen
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Ohh, love, lust all things cruelDès que tu t'étais levée ce matin, tu avais une sensation très bizarre. Comme si tu n'allais décidément pas aimer cette journée, car il y allait avoir un événement qui allait te frustrer, t'énerver. Tu étais tout de même habituée aux mauvaises choses, ton passé de militaire en est la preuve. Tu avais beau avoir gardé ton rang, symboliquement et parce que sûrement qu'un jour, tu retourneras à l'armée, dans le fond tu n'es qu'une femme actuellement employée aux bureaux des Services Spéciaux. Limite une civile dont tous les dangers pouvaient l'atteindre sans difficulté. Mais tu allais plutôt positiver. Et te diriger aux bureaux de ton air calme. Tout simplement. Ehh tu avais vu Sergueï, ce qui t'avait déprimé. Ah bah oui, voir sa tête ne te ravivait pas tant que ça, faut vraiment le savoir. Sauf que très vite, l'un de vos supérieurs actuels étaient venus vous voir, t'envoyant toi, et ... AH.

ET SERGUEÏ.


En mission. Ta sensation matinale étrange venait donc de là, tu comprenais mieux. Tu avais légèrement soupiré en ne prenant même pas le temps de l'attendre pour descendre les marches et commencer à marcher vers le lieu où vous deviez aller. Autant dire que ça t'avait mis dans une très mauvaise humeur mais tu n'allais pas craquer face à tes émotions sinon tu sais que le résultat final sera vraiment pas top. Quand tu l'avais entendu arriver à toi, tu avais juste tourné les yeux avant de croiser tes bras.


« C'est là. On doit tuer un homme détenant le pouvoir de manipuler l'esprit pour ainsi mener à l'envie de faire des attentats. De toute façon, lui-même est un gars qui fait des attentats. »


Ce n'est pas du tout clair, mais tu n'as pas franchement l'envie d'être claire et précise dans tes paroles, surtout avec Sergueï en « partenaire » de mission. Tu n'as jamais été quelqu'un de difficile, tu peux faire énormément d'effort, mais là, c'était beaucoup trop demandé. Pour beaucoup de raisons, tu ne veux jamais être en sa présence, seule en plus. Tu n'as pas peur de lui : tu connais sans doute l'une de ses plus grandes faiblesses. Mais tout de même, erf. Vous arriviez presque à l'endroit où votre cible avait été vu pour la dernière fois. Soit, tu esquissais l'un de tes grands sourires, sans avoir pu contrôler tes mots.


« J'pense qu'il faudrait le viser à la tête, j'pense que toi-même tu le sais, c'est très efficace. »


Tu n'avais pas eu le temps d'avancer plus que tu sentis une grande masse se jeter sur toi, te plaquant contre le mur juste en face, en ouvrant les yeux, tu avais vu que c'était Sergueï. Une crise de colère ? Ca t'avait surpris, et ça t'avait surtout fait peur. Ses mains à ta gorge, elles se serraient, petit à petit. Tu avais tout de même eu la force de poser tes frêles mains sur les siennes pour tenter de les retirer. Sans succès. Tu étouffais.


« Essenine... lâch-lâchez moi- Par pitié... »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Lun 1 Avr - 11:08
Sergueï Essenine
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« I can't decide whether you should live or die. Oh, you'll probably go to heaven, please don't hang your head and cry. No wonder why my heart feels dead inside. It's cold and hard and petrified, lock the doors and close the blinds, we're going for a ride » Oh, I could throw you in the lake

Or feed you poisoned birthday cake


Cette journée s’annonçait presque comme les autres. Tout aussi lassante, avec une pointe de frustration en prime.  Tu ne savais même pas d’où elle sortait, mais sincèrement, c’était le cadet de tes soucis. T’étais nettement plus occupé à veiller à ce que tous tes hamsters mangent quelque chose, sinon tu savais parfaitement qu’il y en avait un qui risquait de manger absolument tout sans rien laisser à ceux qui seraient peut-être en train de dormir ou simplement plus loin. Et bon, tu n’avais pas très envie qu’ils ne meurent de sous-alimentation, en fait. Et contrairement à ton habitude, t’avais presque été en retard. Tout simplement parce que ton chat s’en était mêlé et avait visiblement extrêmement envie de sortir ce matin, te suivant à la trace, profitant de chaque seconde où t’essayais d’ouvrir la porte d’entrée pour essayer de passer et sans doute aller vivre sa vie tranquillement dans le quartier. Maiis vu que tu ne rentrerais que dans plusieurs heures, tu préférais de loin le laisser à l’intérieur où il serait nettement plus en sécurité.

T’étais arrivé pile à l’heure, chose qui t’avait value de voir, même ne serait-ce que quelques secondes Zen, ce dont tu te serais totalement passée. Bien plus que ça. T’avais eu l’intention de passer ton chemin assez rapidement, histoire de ne plus voir sa sale gueule et essayer un tant soi peu de l’oublier, sauf que quelqu’un était venu vers elle en t’appelant. Bien. Génial. Absolument pas. Il y avait des tonnes de personnes aux alentours, ils ne pouvaient pas prendre, quelqu’un d’autre ? T’étais même prêt à y aller seul, en fait. Ca serait clairement mieux pour tout le monde. Totalement. Toi le premier, tu ne le cacherais pas. Mais soit.

Ca n’avait pas l’air de la ravir non plus, et elle était même partie en avant. Grand bien lui fasse. T’aurais pu facilement la rattraper, mais étrangement, tu ressentais le besoin de marcher uun peu moins rapidement que d’habitude, c’était fou. Malheureusement, ce n’était pas spécialement loin. Et du coup, elle s’était retournée vers, t’adressant même la parole. Incroyable, mais t’avais pas besoin de te remémorer sa voix, ni même quoique ce soit. Mais ce n’était pas ça qui allait t’empêcher de soutenir son regard. Mais c’était bien le seul effort que tu concédais à faire. Ca, et ne faire aucune remarque désobligeante tant que tout se passait normalement. Alors en guise de réponse, t’avais simplement légèrement grogné en acquiesçant. A quoi bon faire plus.

Tu comptais t’avancer simplement vers votre cible, finir ça au plus vite, pour pouvoir ne plus être avec elle et repartir tranquillement vers ton bureau, mais c’était sans compter son intervention. Peu utile, même pas un tant soit peu constructive. T’avais tiqué, ce qui ne t’arrivais qu’assez rarement. Tu faisais tout, absolument tout pour garder une bonne image d’Aaron, repousser le plus possible ces derniers moments, le son de cette balle, mais tout était revenu d’un coup, extrêmement clairement, en même temps qu’un flot d’émotions auquel tu n’étais plus du tout habitué. T’avais serré les dents, essayant un tant soi peu de te contenir, mais t’avais tourné le regard vers elle, t’avais vu, son sourire. Et tes maigres efforts s’étaient totalement envolés. T’étais déjà pas quelqu’un muni d’une grande volonté de base, alors là.

T’aurais pu juste la frapper le plus fort possible, lui briser quoique ce soit à ta portée, peut-être même lui tirer dessus si t’agissais assez rapidement. Mais t’avais plus qu’une seule envie, autre que de la faire taire et sans doute juste mourir, c’était de la voir souffrir. Le plus longuement possible. T’avais totalement agi sans réfléchir, tes bras avaient presque bougés d’eux-même d’ailleurs. Et tes mains étaient nettement bien mieux sur sa gorge, à la plaquer contre un mur, qu’en poing, serrées, à contempler tes quelques efforts pour ne pas commencer à se déchaîner sur la première personne qui passerait. T’avais commencé à serrer, en même temps que tu la soulevais, histoire de l’avoir presqu’à ta taille, nettement plus pratique pour la regarder, en fait. Regarder une de ses mains sur la tienne, ses efforts ridicules. T’avais même pas eu envie de parler, juste de serrer de plus en plus fort, mais elle avait réussi à prendre la parole, sans doute ses dernières. Mais elles t’avaient fait lâcher un semblant de rire, purement ironique.

« ▬ Parr pitié ? Parrce que vous en avez déjà fait prreuve, peut-êtrre ? Je vais surrtout rrester là, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus la moindrre étincelle dans tes yeux, connasse. Aprrès tout, pourr te citer, ce n’est qu’un mauvais moment à passer, ma chèrre. »


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Lun 1 Avr - 14:00
Carlo Zen
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Ohh, love, lust all things cruelTu pensais être passée à autre chose. Que cette exécution datant de quelques années maintenant était passée derrière, et que tu partais de l'avant. Mais tu avais bien compris qu'avec Sergueï dans les parages, ce n'était pas si facile que ça. Au contraire que ça allait compliquer l'affaire. Tu prenais simplement sur toi pour éviter de lui parler, de même lui parler ou juste avoir affaire à lui. Encore une fois, chose compliquée quand vous travaillez dans les mêmes bureaux et que vous risquiez d'être envoyés tous les deux en mission. Certes, tu pouvais parler à tes supérieurs de vos antécédents militaires, mais ça n'aurait sûrement aucun impact sur les missions ou autre. Soit. Mais à vrai dire, tu n'aurais jamais vraiment pensé que tu finirais comme ça là, contre un mur ) deux doigts de mourir étouffée par ses mains. Tu avais osé le supplier alors qu'il t'avait supplié par le passé et tu avais fait la sourde oreille. Tu te rendais compte de ton erreur, bien qu'à tes yeux, ce n'était pas totalement une erreur, c'était juste un ordre venant de plus haut que toi. Tu n'avais pas le choix, tu ne pouvais pas renoncer.


Tu soutenais son regard, bien que tu sentais que tes pieds n'étaient plus au sol, l'air manquait de plus en plus. Mais tu avais encore eu la foi de rire. Sûrement un moyen de le déstabiliser, sans doute. Mais c'est juste pour te rassurer. Te dire que tu es encore en vie malgré que tes poumons souffrent actuellement. Tu avais froncé les sourcils en même temps tout en soutenant son propre regard.


« J-je vois que ce que j'avais dit t-t-t'as marqué. Ce n'était pas le but escompté mais s-soit. J-Je n'ai e-eu aucune p-pitié s-si c'est ce que tu veux en-entendre. E-Essayes d-donc de me tuer, ce se-serait d-dommage avec ce que j-j'ai à t-te donner... »


Tu usais de tes dernières forces pour lui donner un coup de pied dans le torse, le forçant à se reculer. Tu pris une bouffée d'air tout en sortant ton air, la pointant vers lui sans avoir aucune émotion dans la voix ni même dans le regard. Ta respiration est un peu saccadée, mais qu'importe. Tu ne baissais pas ton arme, soutenant ce regard, ces yeux si perdus, qui ont brûlé de rage ce jour là. Tu ne pouvais rien y faire à ce moment là de toute façon. Si ce n'est le regarder, et avoir pitié de lui. Tu sortais de cette fameuse poche près du cœur, ce papier jaunis par le temps, cette feuille n'avait pas changé, ni même bougé. Elle était toujours restée là, proche de toi.


« J't'arrête tout de suite. Ne t-tente même pas de sauter sur moi, tu y perdrais au change crois moi. Bien que j'comprendrais que tu ne veuilles absolument pas me croire. »


Tu avais soupiré tout en baissant ton arme, regardant le canon. Cette arme qui avait tuée bon nombre de personnes. Regretterais-tu quelque chose ? Tu n'en sais rien. Tu lui avais juste tendu ce papier, le regard fermé.


« Bien que j'paraissais désintéressée et en retrait de votre relation, il en reste néanmoins que j'ai des principes. Brûler cette lettre était une erreur de leur part, bien que je n'ai pas pu m'y opposer. Je lui ai permis d'écrire tout ce qu'il voulait t'écrire avant de mourir. Puis il m'a soufflé à l'oreille qu'il voulait que j'te file ça quand tu auras passé le cap. J'sais pas si c'est le cas, mais autant que je te donne ça maintenant. »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Lun 1 Avr - 17:08
Sergueï Essenine
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Tu ne comprenais toujours pas, comment une journée, une vie, même n’importe quoi pouvait changer aussi radicalement, en une poignée de secondes. Alors que tu ne demandais absolument rien, que tu ne contrôlais absolument rien non plus. Bien que tu aurais pu faire un effort, t’en étais totalement conscient. Comme t’étais conscient que tu n’avais pas eu une seule seconde l’intention d’en faire, dès le moment où elle avait décidé de reparler de ce jour. Sans ça, presque tout aurait bien été. T’en étais certain. T’aurais juste réagi le moins possible, comme d’habitude, fais comme si elle n’était pas là, tentant tant bien que mal d’ignorer tout ce qu’elle aurait pu dire ou faire, ou ne prenant en compte que le minimum syndical. De quoi finir votre mission au plus vite, oui. C’était quand même ton but premier.

Quoique, ce but avait bien changé, actuellement. Tu voulais juste continuer, continuer de serrer le plus possible, qu’elle se taise, qu’elle arrête de rire, de respirer même. De vivre, en fait. Tu savais que ça ne te ramènerait certainement pas Aaron, qu’il n’aurait pas non plus apprécié que tu fasses ça, sans doute. Mais tu ne pouvais décemment pas la laisser comme ça, vivre tranquillement, proférer ce genre de choses, en continuant de vivre sa vie. En continuant de vivre, alors qu’elle t’avait pris ce que tu avais de plus cher au monde, sans la moindre hésitation. Certes, sous des ordres, mais rien, strictement rien ne lui aurait empêché de refuser.

« ▬ Non, tu crrois ? Je ne veux rrien entendrre en parrticulier, je veux juste que tu souffrres autant que t’as pu me fairre souffrrir, même si j’en aurrai pas la patience. J’en ai rien à foutrre de ce que tu peux- »

Bon, visiblement, elle si, vu le coup de pied qu’elle t’avait donné dans le torse, te faisant reculer de quelques pas, et la lâchant par la même occasion. Ce qui ne t’avait pas vraiment calmé, tout comme le fait qu’elle sorte son arme. Même rire qu’auparavant. La vie, plus particulièrement ta vie, tu n’y tenais absolument plus depuis un bon bout de temps. Tu t’étais même avancé, vers l’arme en question, comme pour lui rendre la chose plus facile, mais elle avait sorti un bout de papier. Qui t’avais un peu fait froncer les sourcils. Tu le reconnaissais, même si tu ne l’avais pas vu tant que ça. Tu ne l’avais pas oublié, son geste, celui de donner quand même de quoi écrire à Aaron juste avant son exécution. Un geste qui avait déçu tes supérieurs. On t’avait même fouillé, pour le trouver quelques heures plus tard. Mais tu ne l’avais jamais vu, et même jamais eu entre tes mains. T’avais rien essayé, parce que tu le pensais perdu, et quand bien même si qui que ce soit avait vu la blonde te le donner, ils auraient trouvé un moyen de le détruire, ou de te le prendre.

« ▬ Tu penses vrraiment que j’ai encorre quelque chose à perrdre ? »

T’avais relevé le regard vers elle, si ça se trouvait, ce n’était même pas le même papier, juste un moyen d’essayer de te calmer, d’attirer ton attention d’une autre manière, en fait. Mais elle avait baissé son arme, tendant le papier, que t’avais de nouveau fixé, finissant par le prendre, doucement, nettement plus que n’importe quel geste que t’avais pu accomplir envers elle.

« ▬ Des prrincipes ? Générralement, ne pas tuer d’innocents figurrent dans la liste de ceux qui ont décidé d’en avoirr. J’imagine que je devrrais te rremerrcier d’autant de clémence ?Il a toujourrs été optimiste, mais de là à penser qu’un jourr, je pourrais passer le « cap ». »

Comment est-ce que ça pourrait même être envisageable, en fait. En oubliant ? En essayant de passer à autre chose ? Comme si ça pouvait être possible. Comme si t’allais pouvoir arrêter de penser à ce qui avait pu lui arriver. Comment ça s’était terminé. T’avais un peu soupiré, avant de regarder le papier, entre tes doigts. De froncer une nouvelle fois un peu les sourcils. D’hésiter ? Hésiter à l’ouvrir maintenant, d’une part parce que tu n’avais pas envie de le faire devant elle, d’une autre, parce que tu n’avais aucune idée de comment tu réagirais, mais il y avait peu de chances que tu sois capable d’effectuer votre mission un tant soi peu correctement. Mais en même temps, t’avais plus envie d’attendre, t’arrivais vaguement à reconnaître son écriture, même en étant plié, remarquer qu’elle était plus tremblante que d’habitude, aussi.


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Ven 26 Avr - 14:10
Carlo Zen
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Ohh, love, lust all things cruelBravo ouais. Utiliser les sentiments des autres pour ton propre profit, pour ta défense, c'est très intelligent oui. Ou pas. Clairement pas même. Mais tu n'avais pas pu faire mieux. T n'avais pas envie d'aller le voir, un beau matin, lui tendant ce papier comme tout était normal, car rien n'est normal. Absolument rien. Pas même cette exécution datant de quelques années maintenant. Tuer un innocent. D'après les ordres, il n'était pas très innocent, mais que voulait-il. Parfois, les principes sont contradictoires. On est toujours obligé de faire des choix, et à l'armée, qu'importe soient-ils, il y aura toujours des conséquences. C'est inévitable. Tu le vois bien d'ailleurs. Tu le conçois bien trop. Dieu que tu aimerais que cela cesse. Que tu sois en paix, ne serais-ce qu'une semaine. En tout cas, tu te sentais bien mieux, loin de lui tout de suite dans l'immédiat. Tu t'étais passée une main sur la nuque, ça fait mal. Sale con. Bon il avait pris son foutu papier, quand bien lui fasse.


« Je pense rien, surtout pas si ça te concerne. »


C'était une manière gentille de dire que tu en avais vraiment rien à foutre de lui, de ce qu'il pouvait perdre ou non. De toute façon, même en sachant ça, on t'avait ordonné de tuer une chose de sa vie. Cet homme, le reste, c'est ses problèmes, pas les tient. Clairement pas les tient même. Tu te demandes si il doutait de ta sincérité là tout de suite. Certes, inventer toute cette histoire de papier aurait été si facile. Si facile de changer ces mots, pour Le blesser encore plus qu'il ne l'était déjà dû à cette exécution. Mais tu n'as rien à y gagner, tu as tout y perdre. Et il avait beau faire un monologue sur les principes, tu en avais. Surtout ceux concernant les paroles. Il t'avait dit de donner ces mots à Essenine quand tu penseras qu'il irait bien. Tuu n'es pas psychologue, mais tu t'es jurée de t'y tenir, c'est pour ça que tu lui avais donné ce papier. Authentique. Possédant des mots que toi-même, tu n'avais pas lu. La vie privée, tu connais un minimum malgré les apparences.


« Penses ce que tu veux, les principes, j'en ai. Mais tu es bien placé pour savoir que ces derniers peuvent-être contradictoires dans l'armée. Me remercie pas, je fais ça simplement parce qu'Il me l'a demandé. C'est tout. Tu devrais plutôt le remercier Lui, d'avoir été aussi optimiste et positif à ton sujet. »


Tu voyais bien qu'il hésitait à lire ces mots. Soit. Ce n'est pas toi qui allait le forcer, c'est pas comme i tu en avais un petit peu rien à foutre. Tu songes d'ailleurs en même temps à la mission, hésitant même à signer qu'elle allait devoir être annulée, vu votre situation, c'était mal parti pour la faire proprement sans qu'il n'y ait de “dommages collatéraux”.


« Si tu crois que ce n'est pas le même papier que ce jour, libre à toi le penser : Mais je dis que c'est bien lui, que c'est bien ses mots. Que je n'ai point lu, c'est ça peut te “rassurer”. »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Dim 2 Juin - 22:55
Sergueï Essenine
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Tu restais quand même extrêmement sceptique, face à ce qu’elle pouvait te tendre actuellement. Déjà parce que tu ne lui faisais absolument pas confiance, et que même, tu n’avais jamais appris à faire confiance à qui que ce soit, en fait. On t’avait plus toujours inculqué l’inverse, à être méfiant. Tu l’avais très bien appris de toi-même aussi, suffisait de voir comment avait pu finir la seule personne à qui tu avais accordé ta confiance. Même si tu doutais un peu du fait que ta confiance gagnée ait une énorme part là-dedans. Certes, il aurait suffi qu’il ne la rejette pour qu’il soit encore vivant et en bonne santé à l’heure actuelle. Et tu serais peut-être toujours en Russie aussi, à effectuer inlassablement les mêmes tâches que l’on pouvait donner aux autres, ou presque. Mais ils auraient certainement préféré te garder plus proche. T’aurais peut-être eu l’occasion de plus ou moins sympathiser aussi avec l’un de tes camarades plutôt que de résigner à passer à côté sans le moindre regard de ta part.

En attendant, tu t’étais bien résigné à la lâcher, et tant qu’à faire, prendre le papier. Par ailleurs, le pincement au cœur que t’avais pu ressentir, ou juste son accélération, s’étaient arrêtés, sans même que tu ne te forces à garder quoique ce soit pour toi. T’avais de toute manière un peu l’habitude, de ces changements d’humeurs, ou juste ne pas arriver à ressentir une émotion particulière plus d’une dizaine de secondes, si ce n’était une certaine colère, presque toujours présente. Sauf lors de tes bons jours, bonnes passes, qui se faisaient quand même assez rares ces dernières années. Tu ne voulais juste pas te faire de fausses idées, ou de faux espoirs. Si ça se trouvait, c’était un papier totalement vide, ou juste quelque chose qu’elle aurait fait pour une raison qui t’échappait totalement. Tu te serais bien dit que t’avais pas énormément à perdre, mais la fragile stabilité que t’avais réussi à gagner, arrêter de ressasser en boucle ses dernières minutes, peut-être qu’ils allaient te revenir en pleine face, mot de lui ou non. Même si dès que tu croisais la jeune femme, tu ne pouvais pas t’empêcher inconsciemment de penser à Lui. Comment t’aurais pu faire autrement.

Tu lui en voulais, tu ne le cachais pas non plus, mais peut-être que son retour voulait signifier quelque chose. Peut-être simplement pour que tu ne L’oublie pas, même si il y avait très peu de chance pour que ce soit le cas un jour. Ou juste pour essayer de te faire culpabiliser une fois de plus. Ce qui y arrivait plutôt bien, en fait, même si t’avais pas spécialement envie de l’admettre.


« ▬ Je suis surrtout bien placé pourr savoirr que j’aurrais prréférré mourrirr plutôt que d’abattrre une perrsonne de sang-frroid en face de celle ou celui qui l’aime, même si c’était toi. Mais j’imagine que c’est bien plus facile quand on a jamais été aimé de qui que ce soit. Continue de parrler de lui et je te prromets que dans moins de dix secondes, c’est mon poing dans ta gueule, tu ne sais rrien de lui. »


Et c’était même un miracle que tu ne l’aies pas encore frappée. T’aurais sans doute perdu ou salit le papier au passage, en fait, et ça aurait été assez stupide. Totalement con. T’avais fini par le déplier, d’une douceur qui ne t’était vraiment pas familière. Que t’avais dû utiliser uniquement avec lui, en fait. Et même si t’écoutais vaguement la blonde, t’avais directement su que t’avais pas à te demander si ça venait ou non de lui. Même si elle devait connaître l’anglais, il avait du l’utiliser sous le coup de la pression, ou juste se disait que si qui que ce soit tombait dessus dans ta caserne, il y aurait peu de chance qu’il puisse le lire, sans compter qu’il avait mis quelques mots en russe aussi. T’avais passé plus d’une dizaine de secondes juste à regarder l’ensemble, te remémorer totalement de sa manière d’écrire, de ses t qu’il faisait à l’envers, de sa manie a laisser traîner son stylo trop longtemps, laissant quelques lignes au passage.


« ▬ J’en ai rrien à foutrre, que tu l’aies lu, laissé ou que tu te sois torrché avec. »


Totalement faux, tu ne serais pas autant parti sur la défensive si c’était le cas. Mais lui répondre avait juste été une sorte d’excuse pour retarder le moment où t’allais te décider à réellement le contenu. T’avais bien senti un mélange d’émotions, arriver, déjà que t’avais du mal à en saisir une, alors si elles s’y mettaient toutes en même temps. T’avais un peu serré les dents, avant de te lancer. Une multitude de mots qui te faisaient autant de bien que de mal. Des mots, ses derniers mots, qui t’étaient totalement destinés. Et même en cet instant, il avait réussi à rester positif, à plus t’encourager qu’autre chose. Tu savais que ce n’était pas dans son caractère, mais il ne s’apitoyait pas un seul instant sur son sort, alors qu’il aurait totalement pu, comme il aurait totalement pu t’en vouloir, de ne pas avoir pris la bonne décision, de ne pas t’être bougé plus vite aussi, d’avoir hésité, alors que ta décision était prise depuis le jour où il t’avait proposé de tout quitter pour partir avec lui.

T’avais fini par le replier, le mettant dans ta poche intérieure, c’était sans doute là qu’il serait le mieux gardé. Tu gardais les dents assez serrées, sans doute l’air encore un peu plus renfrogné que d’habitude, mais soit.


« ▬ Je ne pense pas que lui tirrer dessus soit suffisant, c’est bien trrop facile et rrapide pourr un mec qui s’amuse à manipuler des gens et prrendrre des vies comme bon lui semble. »


Ouais, ce serait surtout l’occasion d’essayer de te défouler un minimum, en fait, avant de ne t’en prendre totalement gratuitement, ou presque à ton binôme du jour, une nouvelle fois.


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Lun 3 Juin - 21:43
Carlo Zen
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Ohh, love, lust all things cruelQuelle chaleur étouffante. Celle du doute. Le doute, que tu pouvais clairement ressentir chez Essenine. Doute-il de tes paroles ? Ce ne serait pas le premier, bien que tu n'as jamais eu pour habitude de mentir, sur n'importe quel sujet d'ailleurs hein. Tu préfères être totalement franche, même si cela venait à blesser moralement quelqu'un. Tu as été éduqué comme ça, et il est difficile de faire autrement, surtout que quand on te connait bien, on sait que tu es cadré et réglé comme une horloge. très compliqué de te faire changer tes manières de faire, de parler, d'agir. Sauf si il y a une exception qui fait que tu dois aller contre tes principes. Malheureusement, ces exceptions sont bien trop présentes dans ton quotidien. Dans ton quotidien de militaire, de chef, de haut-gradé. Les choix, tu as toujours dû en faire, et très souvent : ce n'étaient pas les meilleurs. Comme ce jour où tu as dû faire ce choix cette obligation de tuer cet homme du nom d'Aaron. Un soupçon de regret ? C'est fort possible. Mais à vrai dire, tu n'as jamais été doutée pour connaître ce que tu ressentais réellement. Que ce soit positif ou négatif. Bienveillant ou malsain.


Il avait pris ce papier. Un artefact protégé du temps par une simple poche que tu n'as plus jamais ré-ouverte depuis ce jour de neige. Quoique, tu l'avais ouverte, pour sortir ce papier pour ainsi laver cette veste. Mais jamais il ne t'est venu en tête, ne serais-ce qu'une fraction de seconde de lire le contenu de cette lettre. De ce document contenant des mots destinés à une seule personne, et ce n'était sûrement pas toi. Qui voudrait confesser ses derniers mots à une personne comme toi ? A une femme comme toi ? Qui a, de nombreuses années, fait croire qu'elle n'avait pas de cœur. Froid comme la neige, tu faisais croire que tu ne ressentais rien. Que cela ne te faisait rien quand tu exécutais quelqu'un, presque gratuitement. Retirer des vies comme une faucheuse n'est pas un “ métier ” agréable, mais pourtant, c'est bien celui que tu tiens. Tu fauches des vies, des âmes, à l'aide de ton arme, de ton pouvoir. Étais-tu en train de confesser un certain nombre de regrets, une prise de conscience soudaine ? C'est fort probable. Mais pourquoi maintenant : telle est la question.


Cependant, tu le regardais. Tu le fixais. Et ses paroles te firent mal. Très mal. Tu avais, sans réfléchir, sorti ton arme, la pointant vers lui. Tu n'avais pas l'intention de tirer, ni de faire quoi que ce soit avec, même en sachant pertinemment que tu pouvais le tuer d'un seul tir. Ce sont juste tes émotions qui parlent, et agissent à ta place. Des larmes te montent aux yeux.


« On n'a pas tous eu la chance d'être aimé de quelqu'un. De recevoir de l'affection d'une personne qu'on apprécie également. Non ; je ne continuerai pas à parler de lui, donc me menacer ne servira à rien. »


Tu avais baissé ton arme, ton en serrant ton poing. Un peu trop d'ailleurs, car tu avais bien senti tes os se manifester. Peut-être que tu y allais un peu trop fort. Mais tu en as rien à foutre, il a juste réussi à te monter les nerfs. Faire face à tes émotions a toujours été compliqué, la preuve actuellement. Tu avais haussé les épaules, la tête légèrement basse. Avais-tu honte de montrer une faiblesse ? Il semblerait que oui. Toi qui pensait avoir passé le cap, du non-amour que te portais tes parents, surtout ton père. Au final, ce n'est peut-être pas le cas. Tu le regardais, lire ces mots. Ces phrases, probablement rassurantes, ou en tout cas, qui menaient à un sentiment positif. Au vu du presque calme que manifestait Essenine. Est-ce que cela était rassurant ? Sûrement que oui, sûrement que non. A quoi bon tenter de le deviner, ça ne te servirait à rien. Tu n'as jamais eu pour but de connaître toutes les potentielles réactions et les sentiments d'Essenine avec tel ou tel sujet. Car tu en avais clairement rien à cirer. Tu effaçais d'un revers de manche les larmes qui n'avaient pas coulées. Toujours un peu de fierté en toi, rien qu'un peu. 


Tu avais relevé les yeux quand il avait rangé ce papier dans l'une de ses poches. Bien, vous pouvez passer à autre chose, si il le permettait. Ou alors souhaitait - il t'exploser la cervelle a l'aide d'un revolver. Autant qu'il te le dise maintenant, comme ça ce sera plus vite réglé.


« Fait-en ce que tu veux. Tu peux même le démembrer si ça permet de te défouler. Mais je ne participerai pas à ce carnage. »


Tu avais croisé les bras tout en partant de l'avant, la tête toujours aussi basse, et tes pas ayant perdu de leur détermination.
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Mar 4 Juin - 15:55
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Comment t’aurais pu penser un jour qu’un papier pouvait être aussi important. Pouvait représenter autant de choses. A l’époque, t’aurais sans doute tué n’importe qui pour l’avoir, pour pouvoir le lire directement. Tu ne l’avais jamais oublié, mais l’envie s’était tassée avec le temps. Tout simplement parce que tu ne pensais pas un jour la recroiser. Et quand bien même votre relation n’avait rien de positif, tu te disais qu’elle l’avait oublié, ou qu’elle s’en était débarrassé. Après tout, elle n’en avait pas grand-chose à faire, en fait. Ca ne la regardait pas tellement et qui plus est, ne vous connaissait pas non plus, le moins du monde. Vu la facilité déconcertante avec laquelle elle lui avait tiré une balle dans la tête, ça n’avait pas du la toucher tant que ça. Tu ne t’étais jamais fait de raison, et même si t’essayais de passer au dessus, de faire comme si c’était le cas, ça ne l’était absolument pas. Tu ne passais pas un seul jour sans y penser, en fait. Même plusieurs fois par jour.

Tu savais très bien aussi que tu ressentais rarement une émotion, quelle qu’elle soit. Hormis de la frustration ou simplement de la colère. Généralement inexpliquée. Mais ici, tu sentais bien qu’il y avait une raison. Que si elle n’avait pas parlé de lui, ça n’aurait pas été aussi loin. T’aurais continué d’être aussi expressif qu’un mur.

Tu l’avais vu sortir son arme, vu ses larmes monter aux yeux. Peut-être que tu l’avais cherché, au fond. Tu connaissais l’importance des mots, même si tu ne cherchais pas à les utiliser généralement. Mais est-ce que ça t’apportait quelque chose, de la voir comme ça. Tu te fichais totalement de la voir dans cet état, oui, mais ça ne te satisfaisait pas non plus. Incroyable. Très intelligent. Faudrait peut-être que t’arrête de réfléchir, que tu te contentes simplement de faire ce qu’on te demandait. Ca te reviendrait mieux. Tu t’en porterais peut-être mieux aussi.


« ▬ Je le sais parrfaitement bien. T’as littérralement explosé cette chance. J’aurrais encorre prréférré ne rrien connaîtrre du tout, plutôt que de devoirr vivrre avec ce manque, et cette cerrtitude de ne plus jamais pouvoirr rrevivrre ça. Ce ne sont pas des menaces, juste une cerrtitude.»


Et elle avait encore de la chance que tu prennes le temps de la prévenir, oui. T’avais fixé ccette arme, son arme redescendre légèrement. Tu ne comprenais même pas pourquoi elle agissait comme ça, pourquoi elle n’avait pas simplement tiré, ça lui aurait sans doute simplifié la vie dans un sens, à toi aussi. Certes, elle aurait des problèmes, mais est-ce que t’en avais quelque chose à faire. Absolument pas. Est-ce que tu te rendais compte au moins que t’avais touché un point sensible. A moitié. C’était pas le genre de truc que tu retenais. Parce que faire du mal aux autres, tant que ce n’était pas physiquement, c’était franchement pas ton truc.

Qu’est-ce qui l’était, même. Certainement pas gérer tes émotions non plus. Tu ne savais pas comment faire, alors t’enfouissais le plus possible. Parce que tu savais parfaitement que si tu ne tenais pas rigueurs des faiblesses des autres, ce n’était pas la même chose pour tout le monde. Que de toute manière, ça n’avait jamais rien amené de bien. Les seules fois où t’avais montré tes sentiments, en tout cas autre qu’à Aaron, ça n’avait qu’été que négatif. Pire même. Mais tu savais que tu le ressortirais ce soir ce papier, que tu le relirais, que t’allais lui trouver une meilleure place. Ou quelque chose qui te permettrait de l’avoir toujours sur toi. Ce serait nettement mieux que tes cicatrices, même si elles te suivraient à vie. Que t’aurais pas d’autres choix que de les garder.

Tu ne savais pas ce dont t’avais envie là tout de suite, si ce n’était te défouler. Juste essayer de ne plus penser à quoique ce soit. T’avais juste envie de frapper quelque chose, quelqu’un. Ce que tu ne pouvais pas faire là tout de suite, d’ailleurs. Ce qui était assez agaçant.


« ▬ Merrci. C’est vrraiment tentant, tu devrrais essayer, une fois. »


Ou pas, mais bon.


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Mer 5 Juin - 21:11
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Ohh, love, lust all things cruelTu hais te montrer comme ça. Ta fierté en prend un coup. Un énorme poing dans la gueule de ta fierté. Légère honte qui voici. Te montrer en pleine faiblesse, bien montrer quel point, quelle parole peut te blesser, plus que facilement. C'est quelque chose que tu détestes, plus que n'importe quoi. ais pourtant, tu as cédé. Cédé à ses paroles qui ont été prononcées juste pour te faire mal, juste pour te blesser. Ou du moins, tenter de te faire taire en montrant une certaine violence verbale. Tu aurais pu prendre sur toi et ne rien faire paraître. Comme si c'était normal, de recevoir ce genre de mots. Ce genre de paroles, qui font plus que mal. Bien qu'il ne pouvait pas réellement savoir la raison, le pourquoi du comment tu as réagi de la sorte. Et il ne le saura jamais. Pourquoi te confier à une personne telle que lui. Pourquoi te confier à quelqu'un que tu as blessé presque volontaire, il y a de ça quelques années maintenant. Tes sourcils étaient froncés, tandis que tes yeux retenaient les larmes qui manquaient de perler. Mais elles ne le feront pas. Tu te retiens, de te montrer encore plus faible.


« Pourquoi j'ai explosé cette chance ? Si je n'aurais pas tué cet homme, j'aurai eu l'opportunité de me faire apprécier ? Laisse moi rire. Comment peux-tu avoir une telle certitude. La vie pourrait t'étonner. »


Qui étais-tu pour lui donner de tels ... Conseils - ? -. On t'a toujours dit, répété, encore et encore, que la vie est une chose immatérielle, immuable, mais surtout imprévisible. Personne ne peut réellement prévoir quel événement peut se produire dans une vie, en avance. Sauf si il existe des gens capable de voir dans le futur grâce à un pouvoir. Mais sinon, non. Même toi, tu pourrais être étonnée. Étonnée que tu puisses peut-être, un jour, te racheter auprès de toutes ces personnes que tu as blessé, que tu as tué sans jamais, parfois, le souhaiter. Tu gardais le silence : pourquoi parler en sachant pertinemment que c'était inutile, que tu parleras pour rien dire au final. Tu avais cessé de marcher en l'entendant parler. Pourquoi réagissais-tu aussi frénétiquement, sans réfléchir ? Tu ne comprenais pas, et tu ne cherchais pas à comprendre. Bien trop fatiguée, bien trop... Saoulée pour réfléchir à cela.


« Sans façon. Je ne suis pas pareille que toi, je n'aime pas les carnages humains, bien que ça prête à confusion avec mon passif. Mais disons que je n'ai pas à taper, à blesser pour me sentir vivre.Alors si c'est tentant pour toi, tant mieux, fais-le.  »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Mer 5 Juin - 23:02
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Comment vous aviez pu en arriver là. Facilement explicable, ceci dit. Mais soit. T’avais pas vraiment envie de l’admettre. Pas envie d’admettre que t’étais pas juste quelqu’un d’imprévisible, sans doute bipolaire, mais que tu pouvais juste être à fleur de peau, qu’après toutes ces années, ça puisse encore te toucher. Alors que t’avais fait de ton mieux pour enfouir le plus de choses possible. Mais l’entendre de sa bouche, était une toute autre chose. Tout ce qui pouvait sortir de sa bouche sonnait différemment, et t’avais l’impression à chaque fois de chercher n’importe quel prétexte pour pouvoir lui sauter à la gorge à la première occasion. Mais très visiblement, ce n’était pas avec les paroles que t’arriverais à satisfaire quoique ce soit, même si ça avait l’air de bien fonctionner. Et t’étais plutôt bien placé pour savoir que la torture mentale pouvait se montrer nettement plus efficace que la physique. Et alors. Tu ne l’avais jamais préférée.


« ▬ Bien sûrr que oui, et ce dans le cas où tu ne lui aurais pas tirré dessus, comme dans celui où tu nous aurais abattus tous les deux. M’étonner ? Parr quoi, sa médiocrrité ? Sa longueurr, ou monotonie, peut-êtrre ? Je ne suis cerrtain que d’une seule chose. Que perssonne ne peut lui arriver ne serrait-ce qu’à la cheville, Il était, est unique. Que jamais perrsonne ne pourra prrendrre sa place ou un équivalent. Et même si parr le plus grrand des mirracles c’était le cas, c’est totalement inutile, ça se terrminerrait de la même manièrre, voirr pirre. »


Mais peut-être que cette fois, on t’offrirait l’immense grâce de pouvoir en même temps. Mouais. Tu restais très sceptique quand même. Même énormément. Comme t’étais sceptique face à un quelconque futur qui pourrait contenir ne serait-ce qu’un peu de bonheur, mais tu t’étais déjà fait à l’idée depuis assez longtemps, donc bon. Ca devrait aller. Tant qu’on ne te reparlait pas spécialement d’Aaron, ou en tout cas elle. Quand t’aurais réussi à reprendre aussi un peu de recul. Parce que mine de rien, même si tu ne montrais strictement rien, t’étais vraiment mitigé, et pas tellement de la meilleure des manières. T’avais juste envie de tout oublier. T’avais légèrement grogné en l’entendant parler, mêlé à une espèce de soupir.


« ▬ Comme tu voudrras. Merrci, j’avais crru le rremarrquer. Figurre-toi que c’est pas ce que je prréfèrre non plus, ce n’est pas vrraiment un choix, et ça t’empêche de te rretrrouver la tête contrre un murr, donc tu devrrais plutôt le rremerrcier. »


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Ven 7 Juin - 21:27
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Ohh, love, lust all things cruelLes mots. Les paroles. Ces choses immatérielles qui existent pour converser, mais aussi pour sauver, ou alors pour détruire. Tu as réussi, dans le passé, à devenir maître en la matière de la manipulation des mots. Faire en sorte que de simple échanges vocaux puissent devenir une exécution sans armes. Sans sang. Sans détonation qui signe une mort conséquente. Surtout avec ton pouvoir. Ce pouvoir, qui mène à la mort sans difficultés. As-tu, une seule journée, bénis ton pouvoir ? Il ne te semble pas que ce soit le cas. A vrai dire, sous tes airs de femme fière, tu es juste dégoûtée de ta capacité. De ce pouvoir qui ne permet rien d'autre que retirer des vies, gratuitement ou non. A l'armée, rien n'est jamais fait gratuitement. Il y a toujours une raison derrière. Cependant, tu cherches toujours la raison de pourquoi as-tu accepté de t'occuper de cette exécution. Si tu aurais refusé, certes, sûrement que l'armée japonaise aurait une mauvaise réputation au sein des armées soviétiques, mais hormis cela, tu  n'en serais pas là. Vous n'en seriez pas là. Essenine aurait toujours son partenaire auprès de lui, et toi, tu ne serais pas en train de te perdre dans des songes simplement trempés dans un océan de regrets. Océan qui n'apparaît sur aucune carte. Il apparaît seulement dans ta tête, et ton coeur.


« Soit. Oui, je pense qu'il n'y a que toi pour penser que la vie est médiocre, monotone et longue. Tout ça parce que tu as perdu quelqu'un. J'avoue, j'sais pas quelle relation vous aviez, et peut-être qu'elle était grande, très grande, et dans ces cas-là, passer le cap est un peu plus dur. Mais finir par se voiler la face sur ce qui t'entoure, permet moi de te dire que c'est tout sauf intelligent. Qu'est-ce que tu en sais même. Peut-être que tu rencontreras quelqu'un, qui t'aimera, et que tu aimeras en retour. Malgré ce que je pense penser, c'est ce que je te souhaite. »


Des mots de politesse, c'est presque incroyable, et cela mériterait même d'être enregistré, pour avoir une preuve matérielle que ces mots ont réellement été prononcés, par toi mine de rien. Car tu es quelqu'un qui prends toujours du recul, même dans les situations où il ne vaudrait mieux pas pour toi que tu prennes une certaine distance. Mais tu marches comme ça, tu analyses, vite-fait, pour ensuite attaquer d'une manière totalement débile et irréfléchie. Étais-tu en train de remettre en question tes méthodes, ta manière de faire, ta manière de vivre, tout simplement ? Tu as toujours été fière de ce que tu étais, fière de ce que tu es devenue, comme ton père le souhaitait. Mais au final, cette fierté, ne serait-elle pas en train de te mener doucement vers ta mort ? Vers une perte de ton esprit, de ... Toi-même ?


« Ah bon ? Voilà une découverte. Woaaaw, je dois être honorée que tu fasses autant d'effort pour t'éviter de m'étriper ? Parce que tu crois sincèrement que, quoi qu'il se passe, je me laisserai faire ? Tant bien même tu l'as oublié, laisse moi te rafraîchir la mémoire : Je viens également de l'armée. Et ce n'est pas un "frère d'arme" d'un autre pays qui me fera quoi que ce soit. »


Tu avais doucement soupiré, reprenant ta marche en t'arrêtant assez rapidement. Tu pointais du doigt un homme assez louche, votre cible, en d'autres mots.


« Allez, va t'amuser à le tuer, si c'est aussi amusant pour toi. »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Sam 8 Juin - 17:57
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Après autant d’années, t’aurais quand même pu arriver un minimum à passer par-dessus. T’avais essayé à plusieurs reprises, avant de tout simplement abandonner. Parce que tu te rendais bien compte que c’était impossible.  Tu ne t’y étais peut-être pas pris non plus de la bonne manière. Parce que tu avais essayé de totalement l’oublier. Chose parfaitement impossible, oui. Vous aviez passé tellement de temps ensemble, fait tellement de choses ensemble aussi qui avaient généralement impactées assez fortement ta vie, que tu ne pouvais pas juste effacer ça. C’était pas ça qu’on ne te demandait non plus. Sauf que t’avais l’impression que tu ne pourrais pas faire de concessions, que ce serait soit un extrême, soit l’autre. Ca avait toujours été ton cas d’ailleurs. A toujours voir les choses soit en blanc soit en noir. Il n’y avait jamais d’entre deux. Mais ça simplifiait quand même énormément les choses .Tu devais moins réfléchir, et c’était sans doute mieux pour absolument tout le monde. Même pour toi. Au moins tu savais exactement ce que tu voulais, ou presque. Ce n’était pas comme si on te demandait non plus ton avis absolument tous les jours. Heureusement d’ailleurs. Heureusement aussi qu’on ne te demandait que très rarement de confronter tes sentiments et le peu de vie privée que t’avais. Parce que ça ne te réussissait clairement pas.


« ▬ Je ne suis cerrtainement pas le seul à le penser. Mais je peux trrès bien imaginer que des perrsonnes aient un autrre point de vue, et surrtout qu’on ait pas tous les mêmes chances dans la vie. Il était tout ce que j’avais, , la seule perrsonne qui arrivait à me fairre sentirr bien. C’était bien plus qu’une rrelation, c’était indescrriptible. Je ne me voile cerrtainement pas la face, je rreste rréaliste. Ce qui m’entourre. C’est plus une cage qu’autrre chose. Peu imporrte qui je rrencontrrerrai, il n’y a aucune chance, aucune que ça puisse se prroduirre. Pourr que ça se finisse de la même manièrre ? Cerrtainement pas. Souhaite-moi plutôt de mourrirr le plus rrapidement possible. »


C’est ce qu’il y avait encore de mieux à faire, oui. Et t’espérais que ça allait arriver le plus rapidement possible, en fait. T’avais légèrement soupiré, tu ne savais pas de quoi, mais ce n’était certainement pas positif. Tu préférais nettement quand tu ne devais pas te poser de question, ne rien ressasser, juste obéir à des ordres, oublier cette possible humanité qui pouvait te rester. Si s’en était. Une humanité qui était en train de disparaître petit à petit sous une colère que tu ne connaissais que trop bien. Et tu n’allais rien faire pour l’en empêcher. Tu ne pourrais pas de toute manière, volonté ou non. T’avais mis tes mains dans tes poches et t’en avais profité pour serrer les poings. Ce qui ne servait pas à grand-chose en soi, mais soit. Même si tu sentais tes ongles s’enfoncer dans la peau, mais ça ne te faisait pas spécialement mal. En même temps, si t’étais sensible à ça, tu serais plutôt mal parti dans la vie. Surtout pas dans la tienne .


« ▬ Peut-êtrre bien que oui, tu n’as même pas idée à quel point c’est tentant. Et tu crrois que c’est ça qui m’arrêterrait ? Merrci, je ne rrisque pas de l’oublier. Je n’en serrais pas si sûrr à ta place. »


Il y avait peut-être peu de chance pour que tu ne sois celui qui y arrive, certes, mais elle avait quand me^me nettement plus de chance de mourir de la main de quelqu’un de l’armée que naturellement, en tout cas. Lorsqu’elle pointa du doigt votre cible, t’avais été prêt à aller vers lui, avant qu’elle ne reprenne la parole. T’avais un peu froncé les sourcils, et avant même de penser à quoique ce soit d’autre, ou de répondre, t’avais sorti un de tes poings dans l’unique but de le lui mettre dans la figure.


« ▬ Je ne suis pas ton блудница de c h i e n. »


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Dim 9 Juin - 0:13
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Ohh, love, lust all things cruelEt dire que vous en étiez là à cause de ta connerie. Simplement à cause de toi, de ta manie à vouloir préserver ta fierté, malgré tout. Qu'importe la situation, tu feras tout ce qui est en ton possible pour paraître calme, et surtout fière. Sans regrets par rapport à tes gestes. Comme ce jour de neige, quand tu as exécuté cet homme, qui était comme toi. Calme. Ne semblant pas être paniqué, malgré le canon de ton arme posé sur son front. Cela t'avait intrigué, c'est vrai. Tu te demandais comment quelqu'un d'humain pouvait être aussi... Doux - ? - alors qu'il était à une seconde de mourir. Ce questionnement était la raison des larmes qui avaient perlées sur tes joues ce jour là ? C'est fort probable, mais comment le savoir, quand on refuse de penser à cette journée. Cette journée qui t'a valu une perte. Celle de ta santé mentale, qui a momentanément chuté juste après que tu ais tiré. Juste après que cette balle soit sortie de ton arme pour ainsi, fauché l'âme de cet innocent. Sombre jour. Sombre année. Sombre vie.


« Si tu le dis. Ta manière d'être réaliste est plus floue qu'autre chose, mais si tu le vis "bien" comme ça, qui suis-je pour juger. J'peux comprendre c't'espèce de relation ouais, sûrement que ce sera difficile de retrouver une personne aussi.... Chère à ton coeur, mais c'pas impossible non plus.  Pff, pathétique. Dis-toi qu'il me reste encore assez d'humanité en moi pour te dire que je ne te souhaite pas de mourir, pour le moins du monde. Rester en vie c'bien aussi tu sais. »


Des paroles qui peuvent faire penser à un poème. Un poème censé être rassurant, doux. Mais pourtant, le teint de voix que tu as utilité fait penser à tout, sauf de la douceur. Peut-être que tu ne savais pas faire ressentir la sincérité à travers les mots. Car tes paroles semblaient être dégoulinantes d'ironie et de sarcasme, mais c'est faux. Entièrement faux. Ce que tu dis, c'est vrai, il n'y a pas d'arrière pensées à cela, de choses que tu ne dis pas. Etre franche est l'une de tes qualités, soit, mais tu ne sais juste pas utiliser cette qualité à sa juste valeur, ce qui est un peu moins positif c'est vrai.


« Bah vas-y, si c'est aussi tentant. J'attends que ça. »


Tu attends quoi. Une faucheuse ne peut être fauchée. On te l'a toujours dit, et tu penses sincèrement que ce sera Essenine ta faucheuse ? Ahah. Autant mourir par le feu, ou la noyade, plutôt que de le laisser une seule seconde avoir la satisfaction de te faire taire par la mort. Peutêtre que te tuer l'aidera à aller un peu mieux, comme ça il ne verra plus ta sale gueule. Mais tu avais encore cette fierté sommeillant en toi, tu ne peux pas te résigner à mourir des mains de celui que tu as nommé, pendant longtemps, ennemi. Tu avais haussé les épaules, ressortant ton arme tout en pointant votre cible en pleine tête.


« J'ai jamais dit ça. A mes yeux, tu vaux quand même mieux qu'un chien, sale kono-yarou. Mais si tu le prends ainsi, j'peux plus rien faire pour toi. » 
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Dim 9 Juin - 21:40
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Tu donnerais absolument tout, pour pouvoir avoir la capacité de retourner définitivement dans le passé. Pour que ton pouvoir te permette d’interagir, et pas seulement d’être un simple spectateur du jour que t’avais choisi. A part te faire encore plus de mal, ça ne servait vraiment à rien pour le moment. Et c’était assez triste d’ailleurs. Contrairement à ce que pouvaient penser tes supérieurs, tu n’y voyais vraiment pas l’utilité. Aucune. Si ce n’était quelque chose d’encombrant. Et d’inutile. Une raison de plus de détester ce que tu pouvais vivre chaque jour. Si vivre était le bon mot. Sans doute que non. Mais t’avais pas envie de le chercher. T’avais envie de rien, c’était bien simple. A part celle de frapper absolument toutes les personnes que tu pourrais croiser aujourd’hui.


« ▬ C’est extrrêmement net. Je ne pense pas que qui que ce soit puisse comprrendrre à parrt nous deux. Je doute que qui que ce soit puisse comprrendrre la rrelation de qui que ce soit. C’est la chose la plus impossible qu’il soit, oui. Pathétique ? Je prréférrerrais encorre mourrirr une dizaine de fois, plutôt que de continuer comme ça. Je pense pas que t’aies une seule idée de ce que ça peut êtrre de vivrre de la sorrte. D’avoirr des perrsonnes qui surrveillent tes moindrres faits et gestes, a chaque seconde. De ne pas pouvoirr envoyer un seul message sans savoirr qu’il serra lu, voirr analysé dans les moindrres détails. »


Et ce n’était que le début. T’avais encore un peu plus soupiré. Ca t’agaçait d’y repenser, ça t’agaçait juste de devoir vivre de cette manière. De devoir vivre tout court, certes. Alors que tu n’avais absolument rien demandé, alors que t’aurais préféré ne jamais voir le jour, à choisir. Mais ça ne servait clairement à rien de lui en parler, tu ne savais même pas pourquoi t’avais commencé, alors qu’elle ne devais absolument pas en avoir quoique ce soit à foutre. Que ce n’était pas ça non plus qui allait t’aider, en fait. Ce qui t’énervait encore plus, oui. Incroyable. Enfin, ce n’était pas vraiment quelque chose d’étonnant. Du tout.


« ▬ T’aurras pas à me le demander deux fois. »


Après tout, même si ça pouvait t’amener des problèmes, ce n’était pas ça qui te gênerait. Pas du tout. peut-être que contrairement aux paroles, ça te satisferait. Ou pas du tout. Mais pourquoi ne pas essayer après tout. Là tout de suite, ça aurait été pas mal, si il n’y avait pas des gens autour de vous et que vous n’étiez pas censés être en mission. Si tu ne t’étais pas une nouvelle fois senti insulté. Bien que ce ne soit pas le seul problème. Le plus gros était sans aucun doute ce début de crise. Qui n’était pas uniquement à son début d’ailleurs. T’arrivais à entendre le sang dans tes tympans, les battements de ton cœur, la seule preuve actuellement que t’avais d’être toujours en vie. Un bruit qui t’agaçait au plus haut point. Comme sa voix, ses remarques, t’avais tout autant envie que ça s’arrête. T’avais un peu plus serré la mâchoire, les dents et fermé les yeux quelques instants, en essayant de garder un minimum de calme. Même juste une once.


« ▬ Ferrme ta gueule »


Assez simple, oui. Normalement. Mais e attendant, t’avais simplement pris ta tête entre tes mains, gardant les yeux fermés. Un effort assez vain en soi, étant donné que tu avais toujours autant envie d’étriper tout le monde.


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Dim 9 Juin - 23:31
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Ohh, love, lust all things cruelPourquoi tu t'acharnais autant à lui tenir tête, ou tout simplement lui donner des pseudo conseils pour l'avenir. A vrai dire, tu en as rien à foutre de ce qu'il peut devenir. Clairement. Et même si tu as dit à haute voix que tu lui souhaitais qu'i vive, ce n'est certainement pas toi qui ira t'interposer face à lui si il veut un jour se donner la mort. Qu'il fasse ce qu'il veut de sa vie, de sa confiance et tout ce qui le concerne. Si tu le retrouves un jour mort, tu serais capable de marché sur son cadavre sans une lueur de dégoût. Attends, qu'est-ce que tu es en train de penser là. Remet toi sérieusement en cause, car cela devient grave, et effrayant en plus de ça. Souhaiter la mort de quelqu'un n'a jamais été quelque chose que tu as connu, mais de là à t'imaginer piétinant le cadavre d'Essenine c'est juste... Glauque à souhait. Même pas satisfaisant. Juste, glauque. Pourtant, tu n'es pas une fanatique des trucs bizarres, ... Glauques, encore une fois. Mais là, franchement tu commences à te faire peur à toi même. cela veut dire que ça devient grave à ce rythme là.


« Si tu le dis. ...Je te fais rappeler que j'ai vécu dans les mêmes conditions que toi. Etre surveillée faisait partie de mon quotidien aussi, qu'est-ce que tu crois. L'armée c'pas tout rose. Alors certes, ça devait être dur pour toi, mais dans ces cas là, t'aurais pas dû rejoindre l'armée de ta faction, tu aurais été nettement plus heureux, sans doute. Et tu serais pas là à te plaindre comme un enfant qui n'a pas eu ses bonbons. »


Est-ce que la comparaison était nécessaire. Clairement pas. Mais au point où tu en es, tu en as plus rien à foutre. Mais tu remarques quand même que tu es encore là. A tenter, inconsciemment, de le conseiller, de le faire tilter sur les conneries qu'il dit. Mais pourquoi tu fais ça même. Cela ne t'apportera rien, hormis l'énerver encore plus car môsieur est trop chiant. Tu cherches quoi. Une sorte de pardon ? Tu veux te faire pardonner ? C'est raté ma grande, trouve un autre but dans ta petite vie merdique. Cette belle ironie, tu lui a retiré tout ce qui comptait pour lui, et toi, comme une fleur, tu oses lui dire des paroles "sages", des paroles qui t'ont, autrefois, atteintes et aider. Tu crois sincèrement que ça va l'aider. Ta mort, de ses mains, serait peut-être un premier pas vers une sorte de paix, pour lui. Certainement pas pour toi, c'est sûr. Tu avais haussé les épaules. QU'il essaye, de te tuer. Il verra bien. Si il souhaite mourir : tu lui donneras cette mort à cœur joie. tu n'oseras jamais, tu te connais que trop bien.


Ton arme toujours pointée sur votre cible, tu soupirais. Transpirant la nonchalance, tu soutenais son regard d'une lueur presque hautaine, une lueur de défi. Tu veux défier quoi même. 


« Désolée, j'n'obéis à personne, surtout pas à toi. »


Tu avais tiré, activant ton pouvoir par la même occasion. Ta cible était touchée, et morte pour sûr. Connaissant ton pouvoir hein. Tu avais soufflé sur le canon tout en rangeant ton arme, te tournant, passant à côté d'Essenine pour reprendre ton chemin.


« Mission terminée, merci de ta présence qui a été inutile. »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Jeu 13 Juin - 23:46
Sergueï Essenine
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« I can't decide whether you should live or die. Oh, you'll probably go to heaven, please don't hang your head and cry. No wonder why my heart feels dead inside. It's cold and hard and petrified, lock the doors and close the blinds, we're going for a ride » Oh, I could throw you in the lake

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Pourquoi t’étais pas fichu d’être un minimum constent. D’avoir ne serait-ce qu’un semblant d’équilibre mental, ou au moins pour tes humeurs. Ou encore les comprendre, ça pourrait être un bon début. Mais t’en avais aucune putain d’idée. Tu ne savais même pas quoi en faire, pour être honnête. T’en voyais pas l’utilité, si t’en avais eu l’occasion, tu les aurais enlevées le plus rapidement possible, et tu t’en serais débarrassé, ça serait plus simple pour tout le monde. T’aurais pas à spécialement jouer la marionnette, t’en serais vraiment une. Et même si ce n’était sans doute pas une vie qu’on pouvait souhaiter à qui que ce soit, t’aurais pas trop de regrets ni d’état d’âme. Si on pouvait te retirer ta capacité à réfléchir aussi, ça pourrait être pas mal. En attendant tu te retrouvais à la regarder d’un air incompréhensible pour toi. Tu ne savais même pas pourquoi tu lui disais tout ça. Parce que tu t’étais sans doute dit que vous aviez pu vivre ne serait-ce qu’un minimum de choses en commun. Qu’elle pourrait peut-être comprendre, alors que pas du tout. Bon, ce serait peut-être ta dernière expérience de sociabilisation. Certainement pas la meilleure et alors.


« ▬ A la différrence que t’en parrles au passé. Depuis que je suis ici, c’est encorre pirre. Non, tu crrois ? Trrès drrôle. J’ai pas eu le choix, en fait. J’ai jamais voulu rrejoindrre l’arrmée, Et mes plus grrandes chances d’êtrre heurreux, se trrouvaient sans doute loin de cette merrde. T’inquiètes pas, t’aurras pas à m’entendrre me plaindre « comme un gamin » trrès longtemps. »


Tu t’étais encore un peu plus renfrogné. A voir maintenant si elle n’aurait pas de suite parce que au choix tu lui pèterais les oreilles, ou une autre partie, que tu te foutrais en l’air avant, ou que tu déciderais tout simplement de ne plus parler de toi, ce qui serait l’option la plus sage. Mais est-ce que t’avais déjà été dans ta vie quelqu’un de raisonnable et de réfléchi. Non. Clairement pas. T’étais trop con pour ça il fallait croire.

Et ce n’était pas en recommençant avec une de tes crises de colère, bipolarité, ou tu ne savais quoi, que ça allait s’arranger, en fait. Même pas du tout. T’en tremblais, tu le sentais. Comme tu sentais bien que t’étais en train de te faire mal aux dents, à la gencive et tout ce qui s’ensuivait, à force de les serrer, et presque de les grincer. Et le tout t’assourdissait tellement que t’avais presque pas entendu le coup de feu partir. Bon, il faudrait que tu te trouves un autre défouloir. Et bon, face à sa dernière remarque, t’avais clairement pas réfléchi une seule seconde. Ton bras était totalement parti tout seul, le passant autour de sa gorge en resserrant ton emprise et en la ramenant légèrement vers toi par la même occasion.


« ▬ Au moins, je sais quand ferrmer ma gueule, блядь »

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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Ven 14 Juin - 19:25
Carlo Zen
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Ohh, love, lust all things cruelDes frissons parcourent ton corps. Tu ne sais pas pourquoi ton organisme réagit de la sorte. Ce n'est même pas de la peur. Tu ressens juste les tensions qu'il y a actuellement entre vous, entre deux âmes qui ont autrefois tenu des armes, peut-être que vous avez tous deux tuer. C'est évident, surtout pour toi, car vous vous êtes rencontrés durant une exécution, dirigée par toi. Comment ne pas être traumatisé. Traumatisé par ces nombreux cadavres que tu as déjà vu. Ces corps sans vie, fauché, par toi. Par ta faux matérialisée par une arme dont tu connais l'histoire, le fonctionnement. Le seul soucis, c'est que tu connais plus les armes que les être-humains. Quelles sont leurs histoires, comment fonctionnent-ils. Leurs sentiments, comment sont - ils activés, comment sont-ils dirigés ? Tant de question que tu t'es toujours posée. Et à laquelle tu n'as jamais pu répondre. Si triste. Triste de constater qu'au dépend de sauver les autres, sauver leurs proches, leurs familles, tu détruis les autres, tu détruis des proches, et des familles. Ceux et celles des personnes qui ont pour simple surnom "ennemis". Comme Serguei. Un ennemi de ton pays durant la Seconde Guerre Mondiale. Tu as détruis des choses de son pays. Tu l'as détruit. Idiote.


« J'en parle au passé, car contrairement à toi, j'ai osé me retirer de mes fonctions dans l'armée. Pas complètement, mais c'est déjà ça. A moins que je me trompe, t'es pas surveillé dans le Gouvernement. J'pense qu'ils ont autre chose à faire que de surveiller un soldat russe. Ah ? Tant mieux, je ne demande qu'à voir ça. »


Les tensons augmentent. Elles ne font que ça. Surtout depuis que tu avais visé de ton arme votre cible. Essenine avait voulu le prendre pour défouloir, c'est trop tard. Tu avais lâché tous tes nerfs dans ce coup. Après avoir appuyé sur la gâchette, un cri, pas du tout chantant, s'était fait entendre. Celui de votre cible, sentant qu'il partait. Une autre âme fauchée. Encore une à ton compteur. Faudrait que tu cesses un jour ou l'autre. Cette activité, celle de tuer des gens, te dégoûte de plus en plus, mais ce n'est pas pour autant que tu t'arrêtes. Par fierté, par principe ? Bonne question. A vrai dire, tu n'as pas eu énormément de temps pour pouvoir te plonger dans tes songes, que tu sentis Essenine, ou plutôt son bras, entourant ta gorge. Tu fus prise par surprise, certes. Mais est-ce que tu allais te laisser crever, de ses mains en plus de ça ? Lui laisser l'ultime plaisir de te tuer ? Hors de question. Tu as une dignité à conserver.


« Héhé, tu s-sais quand fermer ta gueule, m-m-mais tu ne sais jamais bien réagir. Baka. Ca va te porter p-p-préjudice un jour, crois moi. »


Tu avais posé tes frêles mains sur son bras, tentant de le retirer, sans succès. Il y avait bien une manière de te dégager, toute trouvée. Dans les dernières forces que tu avais, tu avais ressorti ton arme, l'air manquait, tu ne sais plus ce que tu fais. Essenine...


« ... Pardonne moi. »


Tu avais tiré, tu ne sais pas où, mais tout ce que tu sais, c'est que tu as bien visé le russe. Tu n'avais pas activé ton pouvoir, manquait plus que ça. Tu en avais alors profité pour te dégager de son bras, pour aller plus loin, ton arme pointée sur lui. Tu n'avais pas remarqué les larmes que tu avais aux yeux. Un contre coup dont tu avais l'habitude, à force de tuer, de blesser des personnes que tu connaissais, que ce soit en positif ou en négatif d'ailleurs. Ta voix avait commencé à devenir saccadée, la gorge serrée par l'émotion. Une émotion que tu ne comprenais pas. Clairement pas. Je regrette, tout, absolument tout.


« Écoutes moi, baka, j-je regrette. A-Absolument tout ce que j'ai pu te faire subir, ... Et même pas forcément à toi. Tout ce que j-j-j'ai pu faire, je le regrette. Je... A-Au fond, je n'ai jamais voulu tuer celui qui comptait le plus pour toi. Je l'ai fait dans l'unique b-b-but d'avoir la reconnaissance de qu-quelqu'un qui comptait aussi pour moi. B-Beaucoup. Alors p-peut-être que tu en as rien à f-foutre, et je le comprendrais parfaitement. M-M-Mais sache que ce n'est pas en tentant de m-m-m'égorger que tu arriveras à t-trouver une satisfaction, nulle part. »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Jeu 20 Juin - 18:32
Sergueï Essenine
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T’en avais tellement marre, en fait. Tu ne savais même pas ce qui te retenait actuellement t’aller te taper la tête contre un mur, assez rapidement et fortement histoire de mourir le plus vite possible, oui. Ca ne serait pas plus mal et ça ne dérangerait sans doute personne. Sauf éventuellement les gens qui passeraient par là après, qui seraient possiblement traumatisés pendant un moment, mais bon. Ils s’en remettraient, et toi, ça t’arrangerait. Mais juste qu’absolument tout s’arrête. Ca irait nettement mieux, et t’aurais plus à te prendre la tête sur quoique ce soit. Tu trouverais peut-être enfin la paix aussi.


« ▬ Contrrairrement à moi, tu as eu le choix surrtout, oui. Je l’aurrais déjà fait depuis longtemps sinon. C’est ce que tu crrois. Il est clairrement marrqué dans mon dossier que j’ai un comporrtement à surrveiller. Il suffit que j’ai plus de quelques secondes de rretarrd pourr m’appeler et me demander exactement où je suis. »


Ce n’était pas tout, mais si tu devais commencer à faire une liste, tu serais encore là dans deux ans. Maintenant, t’étais même pas certain que le monde allait tenir d’ici dix minutes, en fait. Tu trouverais un moyen d’arriver à sa destruction presque immédiate. Ou alors tu pourrais te calmer d’ici là, une fois que tu aurais réussi à l’étrangler, oUI. Quoique, tu savais très bien que comme à chaque fois que tu pouvais finir par tuer quelqu’un, hormis te calmer quelque secondes, où tu ne ressentirais rien spécialement, ça ne changerait clairement pas ta vie. Mais au moins elle se tairait. Parce que tu savais très bien que tu ne réagissais pas vraiment de la bonne manière, même jamais.Et tu t’en fichais totalement étant donné que tu n’avait rien à foutre du futur, en fait.

T’avais même plus envie de lui répondre, t’en avais jamais eu l’envie, soi dit en passant, maisbon. T’avais juste envie de ne plus réfléchir à rien, de tout quitter aussi. Même si c’était de plus en plus récurrent. T’avais un peu fixé son arme, qu’elle avait sortie. Et t’espérais réellement que si elle se décide à tirer, elle vise un organe vital. Que ça puisse te tuer sur le coup. Tu ne comprenais même pas pourquoi elle essayait de…se faire pardonner ? Aucune idée. Est-ce que t’allais chercher. Non. T’avais pas vraiment le temps, surtout que t’avais senti une vive douleur à l’épaule. T’avais vite compris que c’était là où elle avait tiré. Tu l’avais lâchée pour pouvoir mettre ta main sur ta blessure en grimaçant assez légèrement. Ce n’était pas comme si tu n’étais pas habitué à la douleur ou qu’elle te dérangeait. Mais faire en sorte que tu ne te vide pas directement de ton sang devait être humain.

T’avais relevé la tête vers elle, lorsqu’elle avait repris la parole. Elle avait l’air…chamboulée ? Ouais, non, t’en savais rien. Tu ne voulais pas savoir non plus. Parce qu’il y avait peu de chances pour que tu comprennes de toute manière. T’arrivais pas à te sentir concerné, ni même à ressentir quoique ce soit. Tu savais pertinemment que ça faisait quelques années que tu ne ressentais strictement plus rien. Tu l’avais juste fixée en serrant un peu ton épaule.


« ▬ Je ne pense pas que des parroles puissent suffirre. Même si tu ne le voulais pas, tu l’as fait, et c’est tout ce qui imporrte. Qu’est-ce que tu veux que je te dise, te féliciter d’êtrre une égoïste ? Sache que j’en trrouverrai nulle parrt tout courrt. »

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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Ven 21 Juin - 23:45
Carlo Zen
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Ohh, love, lust all things cruelLes regrets. Tu en fais mention, mais les ressens-tu vraiment ? Joues-tu vainement une comédie dans l'histoire d'être acquittée, d'être pardonnée ? Tu as de l'espoir, de l'ambition. Des qualités que l'on ne peut pas te retirer car elles sont des faits. Ces dernières sont réelles. Tu les as obtenues avec le temps. Le temps qui est une notion importante. Cependant, tu as l'impression que la notion du temps n'a plus de sens là tout de suite. Ce dernier s'est comme.. Arrêté. Figé, comme ton visage, qui n'a plus du tout cette lueur de confiance, de fierté qui coule en toi. Non, tout ceci s'est stoppé, comme une mélodie discordante. Tu essayes pourtant de soutenir son regard. De le fixer, droit dans les yeux. Pour montrer qu'il y a encore une part d'humanité en toi. Encore une part de ... Normalité, dans tes veines. Mais te croira-t-il. Te pardonnera-t-il. Là sont toutes les questions à retenir, bien qu'avec un peu de jugeote, les réponses, tu les as tout de suite. Bien sûr que non. Vous resterez ennemis à tout jamais. C'est votre destin, c'est certain.


« Il suffit de changer pour que ce choix puisse s'offrir à toi. »


Pourquoi continuer. Pourquoi oser parler encore plus alors que tu es parfaitement consciente de l'inutilité de tes mots, de tes phrases. De tes presque conseils qui n'en sont au final, pas. Ce sont juste des réponses donnée machinalement, pour éviter de laisser un blanc. Laisser un seul instant à tes remords, tes regrets. Tu ne veux pas y être confrontée, bien qu'inconsciemment, tu demandes justement, à être face à tes émotions. Émotions que tu ne contrôles pas. Elles t'aveuglent. Chacune à leur tour, elles t'aveuglent. Ne te permettent plus de songer, de réfléchir de manière rationnelle, et juste. Actuellement, tu te fais juste passer pour quelqu'un d'égoïste. De presque cruelle. C'est sûrement le cas, car il n'y aurait que des personnes cruelles capables de tirer aussi gratuitement que comme tu l'as fait là tout de suite. Certes, cela peut être compter comme de la défense, et c'est en majeur partie pourquoi tu as usé de ton arme pour faire face à Essenine. Mais tu aurais pu trouver un autre moyen, bien moins sanglant. Si cela est possible.


Tes yeux s'arrêtèrent sur ce sang. Un liquide rubis bien trop ancré dans ta vie pour que tu puisses y faire abstraction. Comme l'ignorer même, alors que c'est la source naturelle que tu as fait le plus couler au monde sans t'en rendre compte. Ce liquide vital n'est pour toi qu'une raison t'attaquer, de te défendre, d'être vivante. Non pas que tu as besoin de violence pour te sentir vivre, loin de là. Loin de là.


« Je veux bien te croire. Mais, bien que tu peux en douter, tu peux aussi croire en la v-véracité de mes mots. Je les pense sincèrement. Certes. Je l'ai fait oui. Avec une absence de volonté. Cela ne rends pas l'action moins grave et traumatisante. Mais cela enlève de mon côté cette sensation d'être une personne cruelle et sans humanité dans le coeur. Peux-tu ... Sincèrement, comprendre ce que je dis là ? Se sentir humain, et non cruel. C'est ce que j'essaye de faire, et cela est voué à l'échec. Un total... Fiasco. Félicite moi autant que tu veux, d'être une égoïste, si cela est la sensation que je te donne, si cela est l'image que je te renvoie. »


Tu soupires, ravalant tes larmes tout en baissant ton arme.


« Mais je ne suis pas égoïste, ou alors je le suis d'une manière inconsciente. Mais quand on est aveuglé par un but, par quelqu'un, on arrive plus à faire des choses de manière plus logique et normale. On est aveuglé, au point de se faire brûler par nos futurs regrets. »
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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   Sam 8 Fév - 19:56
Sergueï Essenine
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De toute les personnes du monde, il avait fallu que tu tombes sur elle quand même, alors que t’étais loin de chez toi. T’aurais mieux fait d’y rester, même si t’y étais absolument pas bien, tu ne l’avais uniquement été lorsque t’étais avec Aaron, surtout quand tu n’étais pas encore dans l’armée. Quand vous étiez jeunes, sans doute insouciants et que rien ou presque ne pouvait vous atteindre. Rien sauf sa putain de balle à l’autre connasse là. Tu ne savais même pas comment t’arrivais à la regarder dans les yeux, comment t’arrivais à vivre à côté d’elle, comment t’arrivais à la laisser respirer aussi tranquillement à côté de toi. Tu la fixes, elle te fixe, ça ne change rien à la situation, ça ne pourra jamais rien changer, hormis si t’avais la satisfaction de voir la vie s’y éteindre, comme elle avait pu le faire avec Aaron. Tu ne savais pas comment elle faisait pour oser te regarder de la sorte, c’était presque insultant. Risible avec ce qu’elle disait.


« ▬ Il suffit de changer ? T’as encorre d’autrres conseils dans les genrre ? Ce choix n’a jamais et n’existerra jamais ? »


Tu ne te faisais clairement pas d’illusions. T’avais jamais aimé t’en faire non plus. Tu te l’étais permis une seule fois dans ta vie, et tu t’en étais toujours voulu. Tu t’en voudrais sans doute à vie d’ailleurs, si tu ne t’étais pas autant attaché à lui tu n’aurais pas autant souffert et il serait certainement encore en vie aussi. Tu t’en voudrais sans doute encore pendant tous les jours qui te restaient à vivre.Cette misérable vie que t’avais juste envie de raccourcir. T’avais toujours voulu être à la place d’Aaron, de pouvoir le savoir en vie.

T’aurais préféré qu’elle vise autre chose que ton épaule, qu’elle vise directement ton cœur ou ta tête. Qu’on en finisse, que t’en finisse. Ce serait plus simple, plus rapide aussi. Tu voulais juste ne plus rien vivre ou ressentir, c’était quand même pas si compliqué. Pas trop demander non plus t’avais l’impression. Maintenant, tu pouvais te tromper, tu ne connaissais pas l’empathie, tu ne savais même pas t’occuper de toi-même alors de quelqu’un d’autre.

Tu te tiens un peu plus l’épaule, plus par réflexe qu’autre chose. Ca n’aide en rien, si ce n’est que tu te salis un peu plus les mains. Mais tu t’en fous totalement, ce n’est pas le genre de choses qui a déjà pu te tracasser. Ce n’est pas avoir du sang sur les mains qui changera du tout au tout ta vie non plus.Au moins t’as arrêté de t’en prendre à elle, mais si ça se trouve, c’est une mauvaise chose, t’aurais peut-être dû continuer, sans t’arrêter. Ca aurait été nettement mieux ça aussi. Tu soupires, fatigué d’être encore là. Fatigué de devoir encore l’écouter et la regarder.


« ▬ J’ai aucune rraison de te crroirre. Même si c’était le cas, ça ne changerrait rien. C’est bien ce que je dis, c’est de l’égoïsme. J’ai pas envie de te comprrendrre, c’est simple non. Ca ne serrt à rien de se sentirr, ou êtrre humain. Mens toi si tu veux surr ce que tu es, si ça peut te fairre paisirr ou t’aider. »


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Sujet: Re: Hate me, I break you, Hate me, I deserve it. •• Sergueï   
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