Tu me casses les couilles en fait •• Lewis
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Tu me casses les couilles en fait •• Lewis

Sujet: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Mer 17 Avr - 14:20
William Shakespeare
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Tu me casses les couilles en fait •• Lewis Unknown

Despair is a narcotic, it lulls the mind into indifference


C'est quoi ça. Pourquoi il a fallut que ce soit toi qui ailles là bas. Encore, si tu aurais été seul, franchement, ça aurait été mieux. Mais là, tu es accompagné. Ce qui est bien plus problématique. Parce que tu es saoulé. Surtout que c'est Carroll. L'humain sans doute le plus ennuyeux de cette planète. Et pour t'ennuyer à ce point, il fallait le faire, clairement. Le pire c'est que cette "sortie", on vous l'a imposé. I m p o s é. Disgrâce. Vous deviez, simplement assurer la protection d'une arrivée de... Ouais, une cargaison de trucs destinés à l'Ordre et à son fonctionnement. Dont des armes et tu en passes. Vu que cela arrive par bateau, et que le port est proche des locaux de la mafia, il fallait surveiller ça, pas que ce soit pris d'assaut ou tu ne sais quelle connerie encore. Bien. Très ennuyant oui.. Surtout en duo avec l'autre bigleux. A la limite, tu avais proposé à la jeune blonde de venir avec toi, mais tu t'es très vite fait réprimander par Dickens. Blablabla elle est enceinte. Ça va, tu vas pas la laisser se faire tuer. Surtout que là, c'est Lewis qui te tue à petit feu.


Il est barbant, ennuyant... Tous les adjectifs négatifs que tu trouves lui sont destinés. Ses mots sont vraiment répétitifs, difficile à comprendre avec son bégaiement en plus de ça. Bordel. Et tu dois le supporter combien de temps encore ? 3 heures, vingt minutes et trente-sept secondes. C'est beaucoup. Dieu sait que tu souhaites qu'il y ait une attaque, que tu puisses avoir une occupation bien mieux.


En attendant, tu avais commencé à fumer, histoire d'être concentré... Ou pas. L'autre continuait à te parler de son putain de lapin de mERDE.  Tu avais soupiré vers lui, laissant la fumée de ta cigarette caresser son visage. Ouais, gros manque de respect sur le coup. Mais tu en as clairement rien à foutre.


« Sincèrement. Vous pouvez pas dire quelque chose de plus intéressant, une fois dans votre ennuyante vie ? Ou alors, si vous n'y arrivez point, taisez vous. Solution plus efficace. »
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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Sam 20 Avr - 1:43
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Imaginationis the only weapon in the war against reality. If everybody minded their own business, the world would go around a great deal faster than it does.Tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais pas pourquoi tu servais de bouche-trou actuellement. Autant, quand tu étais plus jeune, tu comprenais que t’occupes cette place au cours de sport lorsqu’il fallait faire des équipes. Parce que au choix les gens choisissaient leurs amis, ou ceux qui avaient un physique avantageux pour l’activité. Et tu n’avais ni l’un ni l’autre. Tu cherchais même le contraire. A avoir la paix. A être dispensé de ce genre de choses. Comme les travaux de groupes. Tu les avais toujours fais seul, de ton côté. Mieux que de devoir s’intégrer. Mieux que de devoir leur parler. Alors pourquoi ici, on t’assignait ce genre de choses. Ce genre de mission, avec un binôme imposé. Tu détestais les binômes, tu détestais les missions en binôme, et la dernière que tu avais faite s’était très mal passée.

En plus, vous étiez près de locaux de la mafia. Tout pour te rappeler des bons souvenirs. Et sachant, voyant même, que tu commençais à paniquer, tu avais préféré faire ce qui fonctionnait. Te perdre dans ton propre monde, possiblement en parlant à moitié tout haut, certes. Mais tu préférais de loin te concentrer sur Alice et tout ce qui pouvait l’entourer, plutôt que de devoir refaire face à cet endroit ici. Même si tu sentais régulièrement ton pouce venir s’enfoncer dans le creux de ta main, le griffant possiblement à sang, mais ça ne te dérangeait pas plus que ça. Tu voulais juste que ça passe. Que ça passe au plus vite.

Mais alors que t’étais occupé à essayer de démêler les paroles du Lièvre de Mars, tu avais senti, très bien senti une fumée dans ta figure. Loin d’être celle de la chenille, ce qui aurait été bien plus agréable, soi dit en passant. Elle était polie, la chenille, elle ne parlait pas beaucoup. Sa voix bien que traînante et léthargique te faisait généralement du bien. Pas comme celle de Shakespeare. Tu aurais même préféré être jugé directement par la Reine de Cœur que de devoir lui faire face actuellement et l’écouter, tousser aussi à cause de cette fumée ignoble.

« ▬ J-je ne vous p-parlais pas s-spécialement. M-Même p-pas du tout, et r-rien ne v-vous force à m-m’écout-écouter. J-Je préfère a-avoir une vie e-ennuyante, q-que de la d-détester au p-point de m-m’empoisonner moi-m-même avec c-cette sorte de fumée. E-En plus elle e-est l-loin d-d’être e-ennuyante, v-vous jugez s-sans s-savoir. J-Je n’ai p-pas envie. V-Vous pouvez tout autant v-vous boucher les o-oreilles. »

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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Sam 20 Avr - 19:25
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Insupportable. Vraiment frustrant. S'ennuyer et ne pas trouver de moyen de contrer cet ennui. Tu avais beau y songer, tu n'y arrivais point. Bien rare ça oui, mais ça arrive, et ça t'énerve. Intérieurement bien sûr. Parce qu'à l'extérieur, c'est juste un visage inexpressif et désespéré de la personne qui t'accompagne. Tu aimais pourtant les conversations qui n'ont pas de sens, où il est difficile de suivre si l'on n'est pas une oreille attentive, mais là, c'était juste... Non. Ce lapin, autant qu'il finisse mariné dans de la bonne sauce ouais. Puis tu devais supporter ses paroles, et ses bégaiements encore trop lONgTEMps. Tu soupires, reprenant une bouffée de ta cigarette avant de le regarder, arquant un sourcil.


« ... Parler tout seul est rare, sauf si on est plusieurs dans sa tête mais bon. »


Tu soupirais, observant la fumée qui s'estompait... Nul. Tu aimerais bien faire autre chose, mais tu n'arrivais pas à savoir si vous alliez vous faire attaquer, ou alors tu allais vraiment devoir supporter Lewis en restant les bras croisés. Tu claquais la langue, fronçant les sourcils.


« Je ne déteste pas ma vie, au contraire, c'est juste que cela me détends et m'évite de frapper si on m'énerve ne serais-ce qu'un peu, voilà tout. Je juge jamais sans savoir, cela veut donc dire que je le sais, qu'elle est ennuyante, voyons. Le soucis, c'est que je n'ai pas envie, non plus, de me bouffer les oreilles. Situation problématique hein. »


Un peu beaucoup même, mais tu n'allais clairement pas faire d'efforts pour lui. En même temps, tu ne fais pas d'efforts pour qui que ce soit, donc il ira se faire foutre, comme tout le monde ouais. Tu fus cependant interpellé par un bruit de bateau arrivant au port. Aaah, c'était votre bateau, du moins, celui que vous deviez surveiller. Gé-nial.


« Rassurez moi... Vous parlez bien d'autres choses ...? A part si votre passion suprême sont les lapins ? »
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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Ven 31 Mai - 21:45
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C’était tellement inutile. Le fait qu’on te mette avec quelqu’un d’autre. Tu savais très bien te débrouiller tout seul. Bon, tu ne l’avais pas spécialement pas bien démontré la dernière fois, et alors. L’erreur était humaine, point final et il fallait bien passer par au-dessus. T’étais déjà passé au-dessus à vrai dire. Alors t’avais décidé d’être encore plus de mauvaise foi, oui. Pourquoi essayer de faire des efforts aussi en fait. Si eux n’en faisaient pas. Et tu n’en avais jamais fait non plus, alors pourquoi tu commencerais aujourd’hui, sincèrement. Ca n’aurait aucune utilité, tu le savais déjà d’avance. T’étais déjà bien gentil d’avoir accepté là tout de suite, en fait. Et de ne pas avoir fait plus de remous, t’en aurais été parfaitement capable. En même temps si on s’acharnait à te mettre en binôme avec les derniers des imbéciles profond, ça n’allait clairement pas le faire.


« ▬ R-Rare m-mais pas i-impossible. P-Pas forcément, c-certaines personnes v-visualisent m-mieux en entendant q-quelque chose a-alors il n’est p-pas r-rare de les entendre p-parler seules. »


Totalement, même si ce n’était clairement pas ton cas. Mais tu faisais simplement ça pour déstresser, en fait. Une activité comme une autre. Un moyen comme un autre aussi. Et vu que ça fonctionnait, tu n’avais aucune raison d’arrêter, tout simplement. Tu préférais penser à toi qu’aux autres. En plus il n’avait pas à parler avec ses claquements de langue là.


« ▬ C-C’est parfaitement r-ridicule. E-Et malsain a-aussi. D-De votre point d-de vue p-peut-être m-mais certainement p-pas d-du mien. E-Elle n’est q-que problématique s-si v-vous r-refusez d-de faire d-des co-compromis. »


C’était parfaitement logique. Enfin, en attendant, tu avais légèrement froncé un les sourcils en entendant vaguement un bruit. En même temps si le bateau arrivait du côté où t’entendais rien ça n’allait pas être facile. Bon, du coup, tu n’avais pas su totalement lire sur les lèvres de ton interlocuteur, mais est-ce que c’était grave. Pas tellement, t’avais pu avoir le principal.


« ▬ B-Bien s-sûr que o-oui. M-Mais j-je n’ai p-pas s-spécialement envie de p-parler a-avec l-les autres. »

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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Ven 31 Mai - 23:23
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Voilà pourquoi tu hais les missions en duo. Tout simplement parce qu'à un moment où à un autre, il faut avoir une conversation avec celui qui nous accompagne. Et niveau conversation, tu es bien bas. Et autant dire que Lewis n'est pas très haut non plus. Tu te demandes si il intéresse vraiment quelqu'un quand il parle, car tu te poses sérieusement la question, quand tu vois qu'il parle toujours de trucs qui sortent de... De tu ne sais où hein. Tu te demandes si il n'est pas sous drogue par moment, et si un jour tu découvres que c'est vraiment le cas, tu ne seras pas étonné. Parce qu'on ne peut pas être dans un état normal en ayant cette obsession presque étrange pour les lapins et les... Reines de coeur, duh.


« Mais plus impossible que rare. Laissez moi vous dire que je ne croise pas grand monde qui parle tout seul, alors qu'il y a quelqu'un à côté, et que ce "quelqu'un" peut servir de réceptacle aux pensées de ceux qui parlent seul. Bref, c'bizarre, mais bon, je ne cherche plus à comprendre les gens. »


Qu'est-ce qu'il baragouine lui putain. Tu serais presque capable de lui payer des rendez-vous chez un psychologue pour qu'il comprenne qu'il a vraiment un problème quelque part. Ou alors c'est toi qui a un problème, mais jamais tu n'avoueras ça, ou tu remettras en cause ta propre personne. Parce que tu sais que tu es parfait, que tu n'as pas de défauts, que ce sont juste les gens qui sont beaucoup trop bizarres là. Il faudrait vraiment que le Monde consulte un psychologue, et encore, peut-être que les psychologues ont eux aussi besoin de consulter un psy- Et puis ta gueule, c'est bien aussi.


« Je sais, vous n'êtes pas le premier à me le dire. Mais comme moi même je me dis, le ridicule ne tue pas, donc autant rester r-i-d-i-c-u-l-e et m-a-l-s-a-i-n car c'est amusant, c'est tout ce que j'aurais à rajouter. »


Non mais il est qui pour juger ta vie lààà. Tu jetais un coup d'oeil vers la mer. C'est calme, paisible. Mais ça aurait pu continuer à être paisible et CALME si l'autre binoclard n'avait pas repris la parole. Mais tu allais quand même rétorquer. Parce que ne pas rétorquer, ce n'est pas toi, voyons. L o g i q u e.


« Je... Vois. Bah pour faire passer le temps, parlez avec moi. Genre... De tout, sauf de lapins, je paries que vous pouvez dire des choses intéressantes. »


Tu n'as absolument aucun espoir.
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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Dim 2 Juin - 18:01
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Pourquoi il n’était toujours pas parti. Parce qu’il ne pouvait sans doute pas, certes. Et alors. Ce n’était pas pour ça qu’il était obligé de rester là hein. Juste à côté de toi. Tu pourrais aussi te bouger, ça pourrait être plus facile. Mais tu n’en avais pas du tout envie, non. Pourquoi ce serait à toi de te bouger et de dépenser de l’énergie alors que c’était lui qui posait problème. En plus il continuait de parler alors que tu n’avais même pas envie de tenir une quelconque conversation, tu avais nettement mieux à faire que ça. Tu savais de toute manière que tu allais faire preuve de toute la mauvaise foi dont t’étais capable, juste parce que tu n’appréciais pas d’être avec quelqu’un, lui plus particulièrement actuellement.

« ▬ C-Ca n-ne l’empêche p-p-pas d’être r-r-rare q-quand même. C-Ce n’est p-pas parce que vous n’en c-croisez pas é-énormément q-que ça d-devient impossible. J-je n’ai jamais v-vu qui qu-que ce s-soi apprécier v-votre compagnie, c-ce n’est p-pas pour ça q-que je vais dire que c’est impossible. C-Ca n’a t-totalement a-aucun intérêt d-de chercher à-à le s-savoir. »

Qui plus est tu ne faisais pas partie des gENs. Mais est-ce qu’il fallait lelui préciser. Sans doute que non, il ne comprendrait pas ouu ferait tout simplement exprès de continuer, oui. Puis plus court la conversation était, plus rapidement tu pourrais retourner dans tes pensées, en parlant tout haut ou non. Ce n’était pas comme si tu t’en rendais compte ou décidais.

« ▬ Il p-peut q-quand m-même b-beaucoup porter à-à p-préjudice. E-et ce n-n’est pas m-mieux que d-de t-tuer. »

Non, ça pouvait être chiant, énormément même. Comme lui, oui. Pourquoi il parlait de faire passer le temps. Et surtout pourquoi parler avec lui alors que ça partait mal. T’avais légèrement haussé un sourcil en le regardant vaguement, avant de croiser tout simplement les bras et de te tourner légèrement de l’autre côté, oui. Cooomme ça tu ne l’entendrais plus quoiqu’il fasse, et quoiqu’il puisse dire.

« ▬ V-Vous faites p-partie des a-autres, j-j-je n’ai p-pas e-envie d-de vous p-p-parler n-non plus. »

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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Lun 3 Juin - 19:44
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Il faut tout de même noter que tu prends quand même la peine de lui répondre, et de tenter d'avoir une pseudo-conversation. Bien que le silence ne t'a jamais franchement dérangé, là, tu en sentirais presque un certain malaise. Et c'est clairement pas de ta faute - pour une fois - , étant donné que tu cherchais un moyen de rendre la situation plus... Distrayante ? Ou du moins, que vous puissiez passer le temps en parlant comme des “ humains ” normaux. Biennn que ton partenaire n'avait pas l'air d'appartenir aux humains, vu ses pensées divergentes et pas franchement intéressantes. Mais bon, chacun ses défauts.


« Si vous le dîtes. Aaah, parce que personne n'apprécie ma compagnie : tout le monde le fait. Iiil doit y avoir deux trois exceptions, et encore, mais soit. 'ffectivement, vous avez raison sur ce point. »


Il te fatigue un peu quand même il faut le dire. Tu n'as jamais été un très grand sociable, mais tu fais au moins des efforts pour paraître ouvert à la conversation. Mais l'autre binoclard n'a pas l'air d'être de cet avis. Bien, si lui, également, ça l'amuse, tant mieux pour lui. Tu allais quand même arrêter avec ta fumée, tu n'as pas envie de le conduire à une maladie grave ouuu à d'autres merdes parce que Môsieur a senti de la fumée. B r e f.


« Hmm, vous avez une manière de penser assez... Particulière. »


Et frustrante en plus de ça. Mais tu ne vas rien dire h e i n. Car  oui, tu arrives à te taire par moment, bien que ce soit extrêmement rare, certes, mais au pire c'est pas grave. En attendant, tu avais jeté le reste de ta cigarette dans un cendrier portable, tu n'es pas con au point d'y balancer par terre, q u a n d m ê m e. Tu avais légèrement soupiré, d'ennui certes. Que pouvais-tu faire, parce que parler ne semblait pas être dans les occupations de ton partenaire. Gé-ni-al. Après tu avais une petite idée d'amusement : peut être pas trèèès drôle pour le binoclard, mais tant que ça te fait r i r e.


« Si je vous dit que vous allez être attaqué dans quelques minutes, vous me croyez ~ ? »


C'était totalement faux. - Quoique -
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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Mer 5 Juin - 19:09
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T’as les bras résolument croisés , tu serres un peu les mains, et tu joues avec un de tes boutons de manchette de ta veste. Un geste répétitif, presque calculé, mais qui t’aides dans un sens à garder les pieds sur terre. Même si là tout de suite, t’abandonnerais bien absolument tout, pour pouvoir te focaliser sur ton monde, si une mission n’était pas en jeu. Tu n’avais pas envie de risquer de la faire rater. Tu ne comprends toujours pas comment on peut apprécier parler avec quelqu’un, aussi longtemps d’ailleurs. Déjà quand ce n’était pas formel, tu ne supportais pas, alors si en plus ça durait pendant plus de trente secondes.

« ▬ B-Bien sûr que j-je le dit. E-E-Et bien a-arrêtez de l-leur parler s-si vous savez q-qu’ils n-n’apprécient p-pas v-votre compagnie, c-c’est une p-p-perte de t-temps p-pour t-tout le m-monde. »

Tu t’étais encore un peu plus renfrogné pour la peine. Ce qui avait eu pour conséquence de remonter un peu tes lunettes. Parfait. Même si tu n’avais absolument pas besoin d’elles pour voir. Tu avais juste l’habitude de les porter. Et est-ce qu’il avait fini par arrêter de t’envoyer sa merde dessus. Il semblerait. Tant mieux, parce que ça commençait vraiment à t’infecter. Et si tu avais déjà à moitié perdu le sens de l’audition, tu n’avais pas envie que ce soit la même chose olfactivement parlant.

« ▬ J-Je ne vois p-pas en qu-quoi ç-ça pose p-problème. E-Elle est n-nettement p-plus juste q-que le r-reste. »

T’en étais persuadé en tout cas. Enfin. T’allais un peu regarder le paysage, ce qui ne t’aidait absolument pas à passer le temps. C’était si morne. Des bateaux. Qu’est-ce que t’allais pouvoir en faire. Absolument rien. Mais au moins tu ne voyais plus l’autre, et tu ne l’entendais presque plus. T’avais entendu vaaguement quelque chose, surtout senti une vague vibration hein, qui ressemblait à sa voix. Est-ce que t’allais prendre la peine de te retourner et lui demander de répéter. Non.

« ▬ V-vous n-n’avez pas be-besoin d-de gaspiller v-votre salive j-je ne v-vous e-entends p-pas, et j-je n’en ai p-pas envie. »

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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Sam 8 Juin - 15:33
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Tu as vraiment l'impression de parler à un mur. Un mur à lunettes entre-autre. C'est vraiment très énervant, mais tu vas essayer de ne pas le faire paraître. Quand même. pour une fois que tu essayes d'être agréable, un peu poli et ouvert, tu as limite l'impression que l'autre te crache à la gueule sans aucune honte. Tu gâches ta salive, et ta motivation à tenter d'avoir une conversation, même inintéressante, parce que bon. Il vous reste encore pas mal de temps à rester plantés là comme des poteaux en attendant qu'un éventuel débile s'attaque à ce que vous surveillez, dans ces cas là le temps passera nettement plus vite. Mais actuellement, ce n'est que l'ennui qui t'accompagne.


« Autant que je leur parle pour tenter de comprendre pourquoi ils ne m'apprécient pas, ce qui est, en soi, pas une perte de temps. »


Pas du tout. Cependant, l'autre brun devait quand même comprendre que pour l'instant, c'est lui la perte de temps. Pourquoi on t'a mis avec un partenaire aussi c h i a n t. Tu n'as rien fait pour mériter ça. Du tout. Du moins, tu penses ?  Sauf si tu as fait une connerie sans t'en rendre compte, et que pas vengeance, on t'envoie en mission avec un binoclard débile qui ne sait rien faire d'autre hormis être insupportable, avec son ton de voix hautain. Tu sais que les meurtres sont illégaux, mais ce n'est pas l'envie qui te manque. Un couteau dans une tête est si vite arrivé.


« Si vous le dîtes. »


Tu avais légèrement haussé les épaules. Il t'agace. Et il t'énerve encore plus en t'ignorant là. Il cherche quoi même. Tu avais trouvé une idée pour t'amuser, et voilà qu'il gâche tout avec son ouïe - et son ignorance à ton égard - . Tu avais légèrement souri, oui, tu as envie d'être très casse-couille, et ce n'est pas prêt d'être fini. Tu t'étais rapproché de lui, d'un air nonchalant, posant ton coude sur son épaule tout en lui montrant un petit groupe d'hommes. Il étaient assez musclés, dotés d'une carrure imposante.


« Je répète, ce groupe là, qui a l'air innocent, va vous sauter à la gorge pour vous égorger. »
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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Lun 15 Juil - 21:04
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T’aimes pas. T’aimes pas être ici. T’aimes pas Shakespeare. T’aimes pas ce temps. T’aimes pas cette mission. T’aimes. Résolument. Rien. Aujourd’hui. Ou en tout cas pour le moment. Tu continues de froncer les sourcils et une nouvelle fois tu te demandes pourquoi tes parents t’ont forcé à aller en cours, à faire des études, à vivre en dehors de votre famille alors que ça fait des années que tu sais très bien que les autres sont chiants, peu intéressants, quand ils ne passent pas leur temps à se moquer d’une ou l’autre chose. Que tu savais depuis longtemps que ce n’était clairement pas un monde qui était fait pour toi. Que tu aurais très bien pu continuer de vivre en compagnie de tes frères et sœurs uniquement. Tu ne t’en serais pas plus mal porté. Même que mieux, en fait. Mais non en attendant tu devais les supporter, le supporter.

« ▬ I-Il ne f-faut pas s-spécialement une rai- une rai-raison. Et s-si vous e-en voulez u-une, j-je peux vous d-donnez la mienne, v-vous êtes l-lourd, a-agaçant, inu-inutile autant d-dans vos paroles q-que d-dans vos a-actes e-et v-vous vous c-croyez a-au dessus d-de tout. »

Et encore, pour le coup, tu lui avais donné la version courte. Mais tu n’avais pas envie de gaspiller ta salive, surtout que tu n’aimais pas parler de base. Tu préférais rester dans tes pensées et qu’on te foute la paix, oui. Tu aurais pu dire par exemple que tu te sentais mal et quitterl a mission, mais tu ne savais tout simplement pas mentir, en fait. Du tout. T’aurais aimé, pourtant ça aurait certainement pu te sauver, mais en même temps, tu te disais que ce n’était pas non plus très utile. Autant être franc, même si ici, alors que tu disais clairement ne pas vouloir l’écouter ou le voir, il continuait, comme si de rien était. Vraiment des gens un peu débiles sur cette terre hein. Beaucoup même. Trop à ton goût.

Enfin, tu étais bien décidé à lui tourner à moitié le dos, en espérant que ça allait passer assez rapidement. Ca irait mieux si on évitait. De. Te. Toucher. T’en avais eu un frisson de dégout. Et tu t’étais éloigné en commençant à frotter frénétiquement ton épaule, un peu trop fort, un peu trop rapidement mais tu étais sûrement contamINE MAINTENANT. Par quoi, tu ne savais pas, mais ça ne pouvait qu’être sale en fait. T’avais presque oublié de te concentrer pour l’écouter. Presque. T’avais du coup très vaguement entendu, et t’aurais pu regarder le groupe, si tu n’étais pas toujours occupé à frotter ton épaule.

« ▬ I-Ils n-n’ont pas l-l’air si, si i- i-innoncents qu-que ça, s-si v-vous êtes, vous êtes, au co-courant de leurs a-actes, v-vous n-n’avez q-qu’à n-nous p-p-proté-protéger. »

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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Mer 17 Juil - 20:38
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Le point positif, c'est que tu t'amuses énormément. Certes, à l'emmerder, mais ce n'est qu'un détail parmi d'autres. Mais en même temps, c'est tentant. Tentant de le faire chier alors que c'est clairement un mur sans paroles, et vraiment pas intéressant à tes yeux. Et tu hais quand quelque chose ne t'intéresse pas. Cela t'ennuie, ou te frustre. Ou les deux. Généralement, quand c'est les deux, c'est encore pire. Tu avais explosé de rire quand il te disait ce qui lui déplaisait chez toi. Wow. Il n'y a donc que ça, ou alors il n'a pas voulu te faire un roman ? Dom-mage. Cesser de rire serait déjà un bon début, parce que pleurer de rire n'est pas une chose que tu affectionnes, bien que l'envie de le faire ne te manquait pas.


« Aaaah ! Merci pour tous ces chaleureux compliments ! J'en attendais vraiment pas autaaaaaNNNNnt ! »


Faudrait que l'on t'apprenne à fermer ta gueule, cela en devient grave. Tu t'étais calmé au niveau de ton rire, mais tu étais très vite repartis en fou rire en voyant sa réaction après un simple p e  t i t contact. Il est vraiment drôle. Il t'occupe, avec ses débilités. Tu lui avais même gentiment "poke" l'épaule que tu avais touché,de nouveau. Voir où il peut aller avec ses réactions h i l a r a n t e s.


« Oh mais bien sûr que je suis au courant de leurs actes, mais je n'ai absolument pas envie de protéger quelqu'un comme vous, c'est fatiguant. Donc débrouillez vous par vous-même ! ♪ »
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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   Mar 28 Jan - 17:53
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Tes tics se multiplient au fil de cette conversation qui ne peut mener à quoique ce soit de bien. Pour que t’arrives toi-même à les sentir et les remarquer, c’est que ça doit être fort, mais franchement, tu t’en fiches pas mal. Ca n’a jamais tué qui que ce soit, le fait que tu puisses cligner en boucle des yeux, que tu ne resserres compulsivement ta mâchoire en fronçant régulièrement les sourcils. Ca ne t’aide pas à te calmer, mais tu sais que si tu ne le fais pas, tu te sentirais encore plus mal. T’avais autre chose à faire que de te sentir mal à cause d’un moins que rien qui visiblement avait juste envie de vous faire perdre votre temps, plutôt que de faire sérieusement son travail. Mais bon, si t’avais déjà perdu foi en l’humanité depuis longtemps, tu n’en avais jamais eu en Shakespeare, alors tu ne savais pas trop ce à quoi tu t’attendais. Inconsciemment, tu t’éloignes un peu lorsqu’il se met à rire, un bruit insupportable. Un bruit qui accompagne un peu trop souvent tes tentatives de paroles depuis que t’es petit aussi d’ailleurs. Alors ajoutant le fait que tu ne comprenais même pas ce qu’il essayait de dire, peut-être était-ce du second degré ou de l’ironie, c’était encore plus insupportable.


« ▬ C-ce ne sont pas, pas des co-compliments, enco-encore moins ch-chaleureux. P-Pourquoi vous pa-parlez encore plus c-comme un d-demeuré que c-ce que vous n’êtes dé-dé-déjà, c’est par-parfaitement ri-ridicule. »


Il l’était déjà en gardant sa bouche fermée ceci dit. Mais il s’était remis à rire en revenant empiéter sur ton espace vital en enfonçant son sale doigt plein de germes sans doute dans l’épaule. Avant même de réagir, ta respiration se fait plus rapide et tu reviens frotter frénétiquement ton épaule en appuyant plus ou moins fort. Mais même avec ça, tu continuais de sentir cette espèce de pression qu’il avait exercée, tu sentais que quelque chose clochait sur toi et t’arrivais pas à te focaliser sur autre chose.T’avais beau serrer les dents autant de fois que tu le souhaitais, ça n’enlevait rien à cette désagréable sensation non plus.


« ▬ S-Si c’est po-pour réa-réagir comme ça, v-vous feriez m-mieux de-de quitter l’-l’Ordre, v-vous n’êtes qu-qu’un boulet pour nous a-alors aller f-faire l’enfant pou-pourri g-gâté plus loin, ça sera m-mieux pour t-tout le monde. »


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Sujet: Re: Tu me casses les couilles en fait •• Lewis   
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