“ Maître Corbeau sur un arbre perché... ” •• Jean de la Fontaine

Jean de la Fontaine

Physique

Pour le coup, on peut complètement dire que tu fais ton âge. Dû à tes sourcils épais, qui te donnent un air sérieux, mais absolument pas strict ni quoi que ce soit. Tes cheveux sont blancs neige, marqué également par le temps, et tu ne comptes pas les teindre. Cela ne te servirait à rien et cela les abîmerait plus qu'autre chose. Car oui, tu tiens à ton physique, donc à tes cheveux. Que tu brosses chaque matins avec soin. Tu as une mèche plus longue que les autres, devant, le reste est en arrière. Tu as une moustache, de la même couleur que tes cheveux. Elle aussi, tu y tiens et cela accentue ton côté âgé. Tu as quelques rides, au niveau du front et des joues, et tu n'en as absolument pas honte. Ta peau est assez pâle, alors que tu n'évites pas non plus le soleil. Tu as juste du mal à bronzer, prendre des couleurs. Tu as des yeux bleus saphirs, perçants.


Tes vêtements sont assez colorés. Du moins, de la même couleur, qui est généralement du bleu assez foncé. Ou alors du noir dans le pire des cas. Tu portes souvent des costumes, parfois à l'ancienne, parfois complètement neutres. Tu as un style bien défini, mais qui diffère selon ton humeur et tes envies du jour. Tu as une corpulence assez carrée, droite. On le voit dû à tes costumes, oui. Tu as les épaules larges et tu es assez musclé. Tu mesures 1m95 pour un poids totalement normal.

Caractère

  On t'a très souvent répété que l'habit fait pas le moine. Qu'un physique ne dit rien sur une personne. Soit, c'est peut-être vrai. Sûrement. Sauf que toi, ton physique est complètement assimilé à ton caractère. C'est à dire, un caractère calme, presque pacifique. Malgré ton âge, tu n'es absolument pas quelqu'un de sénile, vieux jeux. Ou alors peut-être sur certains sujets qui te frustrent. Mais ils sont beaucoup trop rares pour que cela arrive. Mais en même temps, tu as tout de même un côté grand doyen de première. C'est parfois un inconvénient, étant donné que dû à ton âge avancé, il arrive ne pas prendre tes réflexions, ou paroles au sérieux. Soit. Cela ne te dérange pas de te répéter, car tu as une patience hors-pair. Une patience assez énervante pour ceux qui veulent essayer de te faire sortir de tes gonds. Bien, qu'ils essayent. Tu les regarderas faire avec une tasse de café. Car la seule manière d'énerver assez sévèrement, c'est quand l'on ose toucher à ceux qui te sont chers. Tu serais même capable de blesser violemment si tes proches sont blessés, d'une quelconque manière que ce soit.


Tu es quelqu'un qui se montre sociable et surtout, protecteur. Tu ne te montres pas non plus pot-de-colle, pas du tout. Tu es presque distant avec ceux que tu aimes car tu n'es pas friand du fait de suivre tes proches partout où ils vont, espionner ce qu'ils font, surveiller tous leurs faits et gestes. Tu hais ça, te montrer bien trop présent. Mais il faut savoir que tu seras quand même toujours là pour aider ceux qui en ont besoin, tant qu'ils te le demandent, certes. Ce n'est pas que tu n'aimes pas prendre des initiatives. C'est juste que tu ne veux absolument pas te montrer intrusif dans les choix, la vie des autres. Si on ne te demande rien par rapport à quelque chose de personnel, tu ne passeras pas par quatre chemins, et tu ne forceras encore moins. 


Tu as toujours été très curieux. Depuis que tu es petit, tout ce qui t'entoure est une nouvelle chose à découvrir, à analyser. Avec le temps, ta curiosité s'est atténuée, normale, mais il n'en reste pas moins que tu t'intéresses à beaucoup de chose. Notamment l'étude des papillons. Alors, tu hais les capturer pour les observer, haïssant travailler sur des modèles vivants, mais il t'arrive de temps à autre de sortir pour prendre des photos des papillons qui t'entourent. Tu les trouves tout autant passionnants que beaux. Mais cette passion, tu la gardes pour toi. Tu ne veux pas saouler les autres avec tes intérêts qui peuvent se montrer ennuyants pour eux, sûrement. D'un autre côté, tu as gardé tes habitudes nobles. Tu es énormément respectueux et cela en devient presque comique selon les personnes qui sont en face de toi. Mais même si tu as ton côté gentleman, sérieux, tu aimes t'amuser, écouter de la musique, écrire de petites histoires, danser. Autant profiter de la vie comme tu le peux.

Histoire

Tu es né un 8 juillet, dans le nord de la France. A Château-Thierry, plus exactement. Une belle commune que tu affectionnais énormément. Ta famille était une grande famille, aisée, bien que l'argent ne t'ait jamais intéressé, tes parents te le rappelaient et faisaient absolument tout pour toi, grâce à cet argent. Tous tes désirs que tu osais dire à voix haute étaient exaucés. Tu aurais bien voulu leur faire comprendre que c'était inutile, de répondre à tout ce que tu voulais, mais tu as très vite abandonné, pensant que cela serait plus qu'inutile. Tu as vécu dans un énorme manoir, avec un frère cadet, et une demi-sœur, aînée. Tu t'étais toujours très bien entendu avec eux et fut incroyablement triste quand ta soeur, Anne, était partie dans un autre pays pour ses études. Mais il fallait que tu t'en remettes. Quoique. De toute manière, tu n'avais pas le temps d'y penser, avec ton quotidien qui était cadré à la minute près. Déjà, tu n'es jamais allé à l'école publique, ton père décidant de te faire lui-même cours. Cela ne te dérangeait pas plus que ça, mise à part le fait que tu n'avais aucune excuse pour sortir, restant cloîtré chez toi sans avoir le privilège de te balader, seul.


Enfin, cela a changé, à tes dix-huit ans. Tu adorais les années 80's, déjà grâce à la musique, que tu aimais écouter plus que tout. Cela te détendait et te permettait d'avoir un semblant d'ambiance dans cet énorme manoir silencieux. Mais tout changea quand toi, et ta famille, était invité à une soirée. Pas une soirée de noble, presque ennuyante, comme tu avais pu en avoir l'habitude, mais bel et bien une soirée comme on les connait bien. Tu étais plus qu'heureux, d'avoir l'opportunité de vivre quelque chose de ton âge et malgré ton rang, tu peux t'amuser. C'était donc de manière ravie que tu y allais. Tu avais tout fait pour en profiter au maximum. Et tu avais fait la rencontre de quelqu'un. Une jeune fille plus exactement. Elle était là, assise dans une chaise roulette. Elle semblait être plus jeune que toi, sans doute dans l'adolescence. Personne ne lui parlait réellement, donc cela t'intriguait, ce qui explique pourquoi tu t'étais rapproché d'elle. C'était la fille des hôtes de la soirée, bien. Intéressant. Au final, tu as bien plus passé ta soirée à lui parler, faire connaissance avec elle, qu'à profiter de la musique, que tu aimais pourtant beaucoup.



Elle t'avait touchée. Énormément. Si elle était en chaise, c'était à cause d'un incident, survenu dans l'un de ses voyages. Ne pouvant plus utiliser ses jambes, elle était condamnée à rester assise à vie, sans pouvoir danser comme elle rêvait de le faire. Dû à cette mobilité réduite, elle n'avait pas l'occasion de sortir, et c'est ça qui t'a poussé à lui rendre visite, de temps à autre. Commençant peu-à-peu à la voir comme une petite sœur que tu protèges. Tu lui amenais des fleurs pour ses anniversaires, des livres pour les jours de pluie et plusieurs autres attentions de la sorte. Cela durait 10 ans. D'ailleurs pour son vingt-troisième  anniversaire, tu lui fis un énorme cadeau. tu l'avais prise avec toi dans ton manoir, la menant à l'espèce de salle de balle. Ses yeux émerveillés te faisaient si chaud au cœur. Grâce à ta force, tu l'avais prise dans tes bras. Ses pieds sur les tiens, malgré sa non possibilité de tenir debout, tu avais fait en sorte de la tenir contre toi, et tu avais juste dansé. Danser comme elle l'avait toujours voulu. Cela aurait pu continuer oui. Mais ce ne fut pas le cas malheureusement.


Son vingt-troisième printemps, ainsi que son vingt-quatrième, étaient sans doute les pires. Sa santé faiblissait d'après les médecins. Déclaration d'une grave maladie. Cela t'avait fait mal, très mal de l'apprendre. Tu étais resté auprès d'elle tous les jours. Essayant tant bien que mal de tenir ton sourire rassurant. Cette petite sœur, si précieuse, tu ne pouvais absolument pas te résigner à dire qu'elle était en train de mourir, sous tes yeux. Tu pensais être en train de vivre le pire des cauchemars possible, mais la suite te faisait encore bien plus mal si tu y repenses dans les jours actuels. Un jour d'hiver, comme ça, alors que tu marchais dans l'hôpital où elle se situait, attendant les heures des visites, une infirmière aux allures paniquées venait vers toi. Tu arquais un sourcil, mais après ses paroles, tu avais compris. Tu t'étais mis à courir vers la chambre de la jeune fille, t'asseyant à son chevet. Sa voix faible, son pouls faible et son teint pâle étaient les paramètres qui répondaient à ta question : Elle allait mourir. Mourir, devant tes yeux, et tu ne pouvais rien y faire. Mais elle te souriait, caressant ta joue qui était devenue humide dû à la douleur que tu ressentais. Elle te parlait d'une canne, qu'elle avait demandé pour elle à la base, mais elle venait à peine d'être faîte, et donc elle ne serait d'aucune utilité. Elle t'imposait de la prendre, comme cadeau de remerciement. Tu avais accepté, ne voulant lui faire aucune peine.


Elle était morte dans tes bras après t'avoir demandé un câlin. C'était comme si tu t'étais reçu des dizaines de coups de poignard dans le cœur, en même temps. Et depuis ce jour, tu restais enfermé chez toi, gardant en main cette canne qu'elle t'avait offert avant de partir. tu y tenais plus que ta propre vie, et au moins, tu avais une part d'elle auprès de toi, même si cela n'était rien comparé aux souvenirs que tu gardais en tête.


C'est à tes 40 ans quand tu avais rejoint les Misérables, au moins tu avais un but, au lieu de déambuler sans raison, sans but, dans ton manoir.

Anecdotes

Tu adores toutes les teintes de bleu et de vert.Tu es passionné par tout ce qui est lié aux papillons.Tu possèdes la plupart du temps une canne.

Le Loup et l'Agneau

Ton pouvoir est défensif. Utile en combat et cela t'arrange. Heureusement que tu n'as pas eu un pouvoir pratiquement inutile, sinon tu ne verras absolument pas l'intérêt d'être chez les Misérables. Non pas que tu penses que tous ceux qui ont un pouvoir pacifique ou autre ne sont pas utiles, du tout. Au contraire, ils sont utiles dans d'autres domaines qui intéressent les Misérables. Mais toi, tu as toujours été sur le terrain, tu aimes pas être derrière la scène. Tu veux aider, être utile par l'attaque. Ta capacité de permet de booster tes capacités physiques. Tu peux augmenter ta force corporelle, et donc donner des coups assez violents. Ou alors permettre à ton corps d'être pare-balle. Augmenter ta vitesse ect. Cependant, tu ne peux augmenter qu'une seule capacité à la fois. Et tu devrais éviter d'en abuser, au risque d'avoir des conséquences sur toi-même, tel des saignements de nez, des malaises ou autres.