Insane, inside the danger gets me high Can't help myself got secrets I can't tell I love the smell of gasoline I light the match to taste the heat I've always liked to play with fire
Étonnant, Timothy, que tu sois dehors. De ton presque plein gré, alors que tu haïs normalement l'extérieur. Tu ne t'y sens pas à l'aise. Tu as l'impression de suffoquer entre toutes ces personnes qui marchent autour de toi. Qui te frôlent par moment. Qui parfois te bousculent, semblant ne pas t'avoir vu, alors que tu n'étais pas quelqu'un de petit. Tu dépasses facilement de deux têtes les personnes qui grouillent autour de toi, mais sûrement qu'elles souffrent toutes d'un trouble de la vision. D'une myopie ou tu ne sais quoi d'autre oui. En attendant, tu t'étais un peu plus recroquevillé sur toi-même tandis que tu marchais encore dans cette ruelle, bien trop droite, bien trop longue, bien trop stressante. Au moins, tu te dis que c'est presque pour une bonne cause, que tu doives supporter l'extérieur. Ces bruits ambiants qui te font souffrir, ces gens, bien trop présents, ce qui te donne la migraine. Tu aimerais que tout s'arrête, mais malheureusement, tu ne pouvais pas faire demi-tour en ayant aussi bien avancer, car te connaissant, cela relever de l'impossible, de te faire marcher longtemps, seul en pleine foule.
Grâce au soutient de Theodor, tu avais fini par de nouveau rejoindre la Guilde. Au final, vivre sans réel but ne te sied vraiment pas. Il te faut de quoi te "motiver", te faire aller de l'avant, pour une cause que tu soutiens ou pas d'ailleurs. Pour toi, ton avis compte très peu là dessus. Et depuis que tu étais retourné à la Guilde, tu avais repris tes activités normales et habituelles. Comme le dessin, que tu avais délaissé pendant quelques temps, tes mains tremblantes ne te permettaient pas de faire des choses un temps soit peu correctes. Cela t'a valu le fait de finir un peu trop vite tes carnets restants. Et n'aimant pas étaler tes dessins sur des feuilles volantes, il fallait bien que tu ailles te racheter des carnets, ce que tu allais faire rapidement.
Ce que tu avais rapidement fait. Tu n'avais pas pris trop de temps pour choisir tes carnets. De toute manière, tu avais pris les mêmes que ceux que tu possèdes habituellement. Rien d'étonnant donc. Enfin, par contre, tu avais entendu quelque chose d'étonnant. Comme si on... Prononçait ton prénom ? Tu ne sais pas, tu as peut-être très mal compris, pour cela que tu avais repris ton chemin, marchant d'un pas déterminé, serrant tes carnets contre ton torse, toujours pour prendre le moins de place possible sur le chemin. Mais ce fut encore la ... Même voix, qui t'avait appelé, t'en était sûr. Tu t'étais stoppé, regardant frénétiquement autour de toi, avant d'entendre la même voix, un peu plus proche de toi, tu avais d'ailleurs sursauté, te crispant avant de te retourner vers la source de la voix. Ah.
« ... Snicket ? Tu-... M'a appelé ? »
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